Mamady Kaba, président de l’INIDH à propos des démembrements de la CENI : «l’UFR doit partager le quota attribué à la mouvance présidentielle »

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Les partis de l’opposition, notamment l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui en est la formation la plus représentative de cette entité, et l’UFR de Sidya Touré se tiraillent au sujet des places dans les démembrements de la CENI.
Dans certaines circonscriptions électorales du pays, l’Union des forces républicaines a des représentants au niveau des démembrements dans le quota de l’opposition. Ce parti soutient qu’il est de l’opposition, mais pas de celle que l’UFDG veut qu’il soit.
L’UFR ayant un ministre dans le gouvernement d’Alpha Condé et que son président est lui-même le Haut-représentant du chef de l’Etat, l’opposition estime que ce parti ne peut pas se réclamer de l’opposition.
Lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 5 mai 2016 à Conakry, le président de l’Institution nationale indépendante des droits de l’homme (INIDH), Mamady Kaba, a donné son point de vue sur cette question : « Pour la mise en place des démembrements de la CENI, moi je pense qu’il y a deux éléments qui nous aident à ne pas avoir des problèmes. Le premier élément c’est que le président de l’UFR, vous savez en Guinée, les partis soutiennent un leader, le leader se confond au parti. Même si vous devenez le président de la République vous continuez d’être la seule référence de votre parti parce que les militants sont attachés à un individu. Quand le leader fait un choix personnel, ce choix là est aussi le choix du parti. Quand le président de l’UFR choisit d’être le Haut-représentant du président de la République, il fait directement le choix que son parti soit le haut représentant du parti au pouvoir. C’est une évidence. Donc l’UFR, du fait que son président a choisi de partager le bilan du président de la République, il est évident que son parti se retrouve du même côté que le parti au pouvoir. Ça c’est une évidence. Le président de l’UFR étant le haut-représentant du président de la République, l’UFR, aujourd’hui, est un parti de la mouvance présidentielle de fait. Le problème de l’UFR, notre avis est très clair là-dessus. L’UFR doit partager le quota attribué à la mouvance présidentielle. Et les partis de l’opposition doivent partager le quota alloué à l’opposition. »
BAH Alhassane
+224 664 47 98 55

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2 commentaires
  1. Sylla dit

    Mon cher,tu n’as pas à te mêler de ça.
    Ou bien tu es devenu politicien aussi?
    Reste dans ton domaine des droits de l’homme et ne gaspille pas ton temps à te mêler de ce qui n’est pas de ton domaine. Ce n’est pas l’ufdg qui decide quel parti est de l’opposition ou pas. Tous les partis sont égaux.
    L’ufdg c’est l’opposition sauvage. L’ufr c’est l’opposition civilisée.
    Ne te mêle pas de ça pardon.

    1. Karimatou dit

      Bien dis M.Sylla il faut que ds ce pays les gens cesse d’etre ds toutes les chauces.Laissez la politique aux politiciens.Alors carton roige pr M.Kaba.Pr son information Bernard khousner du parti socialiste francais a ete ministre des AE de Sarkozy.

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