Mamou : depuis une semaine, Dougui manque d’eau potable

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Les citoyens de Dougui, dans la sous-préfecture de Bouliwel, crient à l’abandon. Dans ce village sur la nationale Mamou-Dalaba, avoir de l’eau est un casse-tête. Pas que l’eau. Les élèves de ce village parcourent quatre kilomètres pour rejoindre leur école. C’est un constat triste fait par notre correspondant basé dans la préfecture de Mamou.

C’est un calvaire que vivent les habitants de Dougui, un village situé dans la sous-préfecture de Bouliwel. Cela fait déjà des jours que cette localité et ses habitants manquent d’eau potable.

« Ici pour avoir de l’eau, c’est difficile. Tous les marigots ont tari. Pendant la saison sèche, on ne gagne pas d’eau. On quitte ici pour aller à Horè-Loppi ou à Pita-Mama pour avoir de l’eau.

Mais actuellement, il y a un sage qui a fait un forage. Ils ont mis les tuyaux sous le sol mais il n’y a pas de courant. C’est pourquoi on ne gagne pas d’eau. Actuellement, on a acheté un moteur. On met du carburant chaque jour. Le jour qu’on n’a  pas de carburant on n’aura pas d’eau. Cela fait une semaine, il n’y a pas d’eau ici », souligne Fatoumata Binta Sow.

Le manque d’eau et d’école n’est pas que le triste constat dans ce village. Celui d’un poste de santé en est un autre.

« L’hôpital est loin d’ici. L’hôpital se trouve à Bouliwel centre. L’école aussi c’est à Bouliwel centre. Mais chez nous ici, vous voyez la route nationale. Donc ici on peut construire une école, on peut construire un hôpital parce que la place est là. Tout ça on peut faire ici mais nous n’avons pas eu d’aide d’abord.

Il n’y a pas  longtemps, lorsqu’une femme voulait accoucher c’est Dieu seul qui l’a aidée. Avant de l’embarquer ici pour Mamou, elle était complètement épuisée », a confié une dame trouvée dans le village Dougui.

Face à cette triste  réalité, les citoyens de Dougui invitent les autorités au plus haut sommet de l’Etat, à les aider.

« Ce que nous voulons, qu’ils nous aident. Nous les prions et implorons. Le gouvernement qui est assis, vraiment de nous aider à avoir le courant. A Horè-Loppi, il y a le courant, on peut tirer pour nous. Maintenant, ils n’ont qu’à nous aider à avoir le courant pour qu’on ait de l’eau. Qu’ils nous aident à avoir un hôpital, qu’ils nous aident à avoir une école sur cette partie. Comme ça les enfants étudieront ici », ,a-invité Fatoumata Binta Sow.

À rappeler que plusieurs localités en République de Guinée restent enclavées.

Pour le village de Dougui, nous n’avons pas pu voir le chef du village qui était absent.

Jacques Kamano

624 50 82 79                          

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