Mamou : la société civile fustige les actes de vandalisme perpétrés lors de la crise post-électorale
Mamou ville cosmopolite, dite ville carrefour, a connu beaucoup d’exactions de la part d’inconnus et des services de sécurité. D’après nos constats, beaucoup de véhicules des garages situés sur la nationale Mamou – Kindia, ont été incendiés et d’autres les vitres brisées. Maître Mamadou Saliou Diallo membre de l’association des mécaniciens de Mamou, déplore ces cas de vandalisme.
« Au niveau du garage de maître Kankalabé, il y a eu 3 véhicules incendiés, des vitres brisées. Nous portons plainte contre x. Les garages, ne sont pas sécurisés, pas de clôture. Nous voulons que tous les garages soient hors de la ville », lance-t-il.
La société civile préfectorale, condamne ces actes de vandalisme. Monsieur Hénéré dira : « Il ne faudrait pas que quelqu’un se mette à chercher un objet pendant des années et que quelques individus le gâtent en un rien de temps. La société civile, les religieux doivent se donner les mains pour dire aux autorités de protéger les personnes et leurs biens, ne pas laisser faire sans prononcer un mot. »
Un jeune homme qui a préféré garder l’anonymat, précise : « La jeunesse doit combattre les politiciens pour qu’ils nous laissent en paix car, s’il y a mort, c’est nous la jeunesse, refusons. Tout le monde doit concourir au maintien de la paix. »
Bien qu’un calme relatif règne à Mamou, la circulation libre, mais les magasins et boutiques restent toujours fermés.
Ousmane Loppe Barry, correspondant à Mamou