Un camion malien rempli de coton a percuté sept (7) autres camions, dont deux citernes vides sur son passage dans la soirée du mercredi 15 juin 2022.
Son système de freinage aurait failli, le conduisant à ce dégât. Dans la foulée de l’accident, un embouteillage terrible s’est formé sur la route et a empêché plusieurs usagers de circuler. Certains passagers disent avoir passé plus de trois(3) heures dans le calvaire. Selon les informations, il n’y a pas eu de mort. Un seul apprenti a été blessé et admis à l’hôpital préfectoral de Mamou.
L’acte s’est produit à la rentrée de la ville de Mamou sur la nationale Mamou-Conakry, à plus de cinq kilomètres de la ville.
Interrogé, l’un des chauffeurs du camion qui a percuté les autres revient sur les circonstances. « L’action s’est passée depuis en haut de la côte. A la descente, le frein du camion a lâché. Quand le frein a lâché, il a vu qu’il n’y a pas solution. S’il va prendre derrière, il va ramasser tous les véhicules. Donc il était obligé de prendre à gauche pour descendre vers la route devant. Lorsqu’il est venu trouver les véhicules garés, il était obligé de cogner les camions et de prendre un conteneur pour s’arrêter. Mais le conteneur qu’il a touché est vraiment gâté », explique Samakè Zackaria, l’un des conducteurs de la compagnie malienne.
Assis dans une tristesse car voyant son camion totalement endommagé, Souleymane Bah qui a eu la vie sauve raconte. « On s’est arrêté parce que les Chinois goudronnaient la route. On a attendu jusqu’à ce qu’ils finissent. Il restait de libérer la voie pour qu’on passe. Un Malien a quitté derrière pour venir taper quelques citernes jusqu’à ce qu’il arrive sur mon camion qu’il a détruit. Moi mon camion est gâté. J’étais avec mon apprenti, il est blessé actuellement il est à l’hôpital », a témoigné Souleymane Bah.
Un accident qui se produit en terre guinéenne surtout causé par un étranger, est souvent source d’inquiétude pour le mis en cause. Mais selon les explications, les agents de la gendarmerie routière de Mamou les ont pris comme des frères.
« Ils sont trop gentils avec nous. On ne peut pas parler mal d’eux. Lorsqu’ils sont venus, ils ne nous ont pas fatigués. Ils nous ont bien traités comme leurs frères », témoigne Samakè Zackaria sur le comportement des gendarmes.
A noter que la Guinée a enregistré, il y a quelques jours, plusieurs cas d’accidents de la circulation avec une trentaine de morts.
Jacques Kamano