Manif de l’UFDG : des activités paralysées dans la commune de Ratoma

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Pour dénoncer ce qu’elle qualifie  »hold-up électoral’’, l’opposition guinéenne dirigée par l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) en partenariat avec l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) a appelé à une manifestation ce mardi, 3 novembre 2020.

Les leaders de ces entités qui n’entendent pas baisser les bras demandent une forte mobilisation au niveau des ronds-points de la capitale. Après un tour effectué par notre équipe de reportage au niveau de quelques lieux sur l’Autoroute le Prince pour constater le déroulement de cette appelle à manifester, nous remarquons qu’à commencer par la T8 où les boutiques et magasins sont restés fermés, la circulation est fluide et pas d’attroupements au moment où nous quittions les lieux.

Au rond-point de la T7, les portes des magasins et grandes boutiques sont scellées par des cadenas. Contrairement à ces endroits, au marché de Sonfonia Gare, les femmes  vendeuses de condiments et étalagistes n’ont pas manqué à leur rendez-vous quotidien. Malgré que la plupart des boutiques et magasins sont restés cadenassés, certains commerçants quant eux ont ouvert une porte de leur boutique pour laisser l’autre porte fermés par peur de se voir vandaliser.

Rencontré au grand marché de Sonfonia, ce commerçant qui a voulu garder l’anonymat dit avoir la responsabilité de plusieurs marchandises d’autrui dans sa boutique. C ‘est pourquoi, dira-t-il, j’ai ouvert. Il a tout de même appelé la population, l’opposition et le gouvernement à l’accalmie.

« Ce matin, j’étais chez moi à la maison quand les femmes vendeuses m’ont appelé pour que je vienne ouvrir la boutique pour qu’elles aient leurs marchandises. Je suis là et j’ai ouvert ma boutique avec tout un risque. J’appelle le peuple guinéen, le gouvernement, l’opposition et la population à la retenue. Je suis du Fouta mais je sais que la guerre ne connait ni peulh, ni malinké, ni forestier », dira-il.

Cet autre citoyen assis devant sa boutique fermée à moitié nous a confié : « Je n’ai pas fermé ma boutique pour respecter un appel à la manifestation. Mais plutôt pour ne pas que je sois ciblé par les autres commerçants qui ont hermétiquement fermé. Bien que la circulation ne soit pas normale comme les jours passés, les chauffeurs et conducteurs de taxi-motos vaquent à leurs affaires… »

Un peu plus loin en allant vers la T6, le même constat se révèle. Aucun soulèvement n’a été constaté à ce niveau. Cependant, il est à noter que plusieurs pick-up des forces de l’ordre ont été déployés au niveau chaque rond-point et même dans certains lieux où les fauteurs de troubles ont l’habitude de siéger.

Christine Finda KAMANO

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