Massacre du 28 Septembre 2009 : « d’ici à septembre, tenir le procès en continuité, ce n’est pas possible » (Me Hamidou Barry)

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La coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) a célébré en différé les vingt (20) ans de l’entrée en vigueur du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Une célébration qui coïncide avec les instructions du président de la transition au ministre de la justice, garde des sceaux et des Droits de l’Homme d’ouvrir le procès des massacres du 28 septembre 2009.
A l’occasion d’une conférence de presse tenue ce lundi 18 juillet, Me Hamidou Barry a invité le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya de concrétiser ses instructions par des actes.
« Concernant l’instruction du chef de l’État lors du conseil des ministres, néanmoins, nous, nous sommes habitués à cela. Depuis 2014, au temps de Me Cheikh Sakho, chaque fois, à deux (02) mois de l’anniversaire des massacres, on nous dit non, le procès va s’ouvrir en octobre. Bientôt, on va ouvrir. Nous sommes habitués à cela. C’est pourquoi, nous demandons au chef de l’État de prendre ce dossier à bras le corps et de concrétiser ce discours ou ces instructions par des actes », a conseillé Me Hamidou Barry.

Cependant, l’avocat des victimes et membre de la CGCPI souligne qu’il est impossible de tenir le procès en continuité d’ici septembre. Me Hamidou Barry suggère une ouverture solennelle du procès et le renvoyer pour quelques mois.
« Même cette salle peut servir pour ouvrir le procès. Mais, dire qu’on va ouvrir le procès dans un mois, ce n’est pas facile. Mais, on peut faire une ouverture solennelle. Une ouverture solennelle c’est quoi ? Voilà une juridiction de jugement, voilà les parties civiles, voilà les accusés, voilà les conseillers des deux parties, on ouvre le procès et on le renvoie juste après les vacances judiciaires (…). Donc, on peut bel et bien ouvrir solennellement le procès dans deux semaines et renvoyer l’affaire après deux ou trois mois pour qu’on prépare tout parce qu’il y a au moins des centaines de pièces et des milliers de pages qu’il faut photocopier et donner au juge, donner aux avocats des deux parties (…). D’ici septembre, tenir le procès en continuité, ce n’est pas possible. Moi, je ne tourne pas autour. Ce qui est possible, réalisable, c’est d’ouvrir solennellement le procès, peut-être au palais du peuple ou à la cour d’appel de Conakry. On renvoie l’affaire au 15 octobre. D’ici le 15 octobre, c’est le temps de préparer concrètement le procès », a suggéré Me Hamidou Barry.

A travers une déclaration, la coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) se dit « prête à accompagner le ministère de la justice et des Droits de l’Homme pour la tenue, dans les meilleurs délais, d’un procès juste et équitable »

Selon la CGPI, suite aux massacres du 28 septembre 2009, « il y a eu plus d’un millier de victimes, toutes victimes confondues ».

Sadjo Bah
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