Me Sidiki Bérété du pool d’avocats de Kassory et Cie : « les juges de la Crief ont confié leurs carrières à une transition »

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Ils étaient en conférence de presse ce mercredi 27 avril 2022, dans un réceptif hôtelier de Conakry. Il s’agit du pool d’avocats de l’ex Premier ministre et les ministres d’Alpha Condé, détenus à la maison centrale de Conakry depuis le 6 avril dernier pour des faits présumés de détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, corruption et complicité dont entre autres.

À tour de rôle, Me Djibril Kouyaté, Me Dinah Sampil,  Me Sidiki Bérété et le Sénégalais Me Mohamed Seydou Diagne (un des avocats de Abdoulaye Wade) ont  devant les journalistes désapprouvé la conduite de la CRIEF par rapport au traitement des dossiers de leurs clients. Pour Me Bérété, ces magistrats ont mordu à l’appat d’inégalité et d’irrégularité.

À en croire Me Sidiki Bérété, de  toutes les façons, ils restent sur leur faim. Avant d’ajouter ceci: « Mais le ministère public était incapable de répondre. Parce que s’il était sûr de sa procédure de flagrance, alors pourquoi il a réviré ? Il est revenu, pourquoi il n’est pas parti à l’audience de flagrance. Est-ce qu’il y a la flagrance en matière d’une infraction traitée par une procédure spéciale, telle que la corruption, blanchiment des capitaux? Non! Est-ce qu’il y a flagrance dans l’infraction concernant les mineurs? Mais il a fait la flagrance, est-ce que nos clients ont été arrêtés conformément à l’article 461? Non. Ils ont été arrêtés en flagrant délit?  Non. Est-ce que le procureur était à même de présenter sur le champ nos clients ? Non. Donc, ce sont des violations. Quand on parle, le bâtonnier dit de doser, on est obligé de doser », regrette-t-il.

« Les juges de la CRIEF ont confié leurs carrières à une transition, une petite période courte. C’est la Guinée ça, on se verra après la transition. On ne doit pas confier sa carrière à une transition. C’est des jeunes qui étaient l’espoir de notre justice, ils ont dit que les vieux sont dépassés, ils sont ceci ou cela. Mais eux ils sont sont venus, ils se sont noyés, ils ont mordu à l’appât d’inégalité et d’irrégularité.  De toutes les façons  on reste sur notre faim. Comme on nous exige de comparaître maintenant par la volonté du procureur, on viendra devant le cabinet d’instruction. Ceux qui étaient indépendants là-bas déjà  on les a fait sauter », martèle Me Sidiki Bérété.

Mamadou Yaya Barry                      

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