Me Yaramo-cé Saoulomou : « en réalité, la partie civile n’a fait que s’exposer parce que… »

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L’interrogatoire du colonel Blaise Gomou s’est poursuivi ce mardi 31 janvier, au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry.
Me Yaramo-cé Saoulomou, un des avocats de l’ancien agent des services spéciaux de la lutte contre la drogue, le grand banditisme et le crime organisé à l’époque des faits s’est exprimé sur l’audience du jour au cours de laquelle, son client Blaise Gomou répondait aux questions des avocats de la partie civile.

Pour l’avocat, le colonel Blaise Gomou a été plus convaincant. Il admet que les avocats de la partie civile se sont exposés lors de l’audience en n’apportant aucune preuve qui accable son client.
« Cette audience d’aujourd’hui, mon client a été encore plus convaincant. Il a été plus convaincant. Et comme le disait un de nos professeurs à l’Université quand il vous donne un thème d’exposé, il dit soit vous exposez ou vous vous exposez vous-même. Donc en réalité, la partie civile n’a fait que s’exposer parce que la partie civile, à travers ses questionnaires, nous avons compris que notre client n’a rien à voir dans cette affaire. Aucune preuve contre mon client, aucun élément de preuve, rien. Est-ce que le fait d’être au stade constitue une infraction à la loi pénale ? Je dis non », a admis Me Yaramo-cé Saoulomou.

Sur l’exhumation des corps du cimetière de Faban sollicitée par un des avocats de la partie civile, l’avocat de Blaise Gomou dit ne trouver aucune objection sur le sujet.
« Moi, je suis d’accord. Je ne trouve aucune objection, je ne m’oppose à aucune demande de nature à concourir à la manifestation de la vérité dans cette affaire. Je suis d’accord que le tribunal ordonne l’exhumation des corps et avec des spécialistes en la matière. Au moment opportun, je demanderai un transport judiciaire sur les lieux avec l’assistance des spécialistes en la matière, qu’on aille voir où se trouvent ces fosses communes. Et que ces corps soient exhumés et que les spécialistes nous disent ces ossements là sont dans ces fosses communes depuis combien d’années », a souligné l’avocat.

L’interrogatoire du colonel Blaise Gomou se poursuivra ce mercredi 1er février devant le tribunal criminel de Dixinn.

Sadjo Bah

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