Médias: le syndicat de la presse privée appelle les journalistes à se faire syndiquer

Dans le but de dresser son bilan et annoncer la date du prochain congrès, le syndicat de la presse privée de Guinée à travers des membres de son bureau exécutif a animé ce jeudi 06 septembre à Conakry une conférence de presse. Le bilan de ces trois années du bureau exécutif sortant est selon le secrétaire général Sidi Diallo, un bilan de terrain

« Le premier bilan positif, c’est d’abord la création du tout premier syndicat de la presse privée. Le deuxième bilan, c’est la légitimité du syndicat auprès des patrons de presse, des partenaires, la reconnaissance dudit syndicat par les patrons de médias, l’élaboration d’une convention collective dont la signature est attendue, le courage du SPPG de dénoncer les difficultés au sein des différentes rédactions, quand on sait qu’il y a des radios qui peuvent faire un mois, deux mois sans payer, il y a des radios qui n’ont pas de contrat de travail avec les employés…. Pour une fois, nous avons même tenu en compte le statut du journaliste, les classifications et catégories des journalistes », explique-t-il.

Poursuivant, le secrétaire général admet qu’au-delà de ce bilan positif, le syndicat a aussi enregistré des échecs

« C’est le cas par exemple de la Radio Global FM, le cas de certains journalistes de la Radio Horizon FM qui étaient en difficulté avec le doyen Yacine Diallo, le problème épineux de l’Eco 3 de Matam, le dysfonctionnement au sein du bureau par l’indisponibilité de certains membres du bureau exécutif… », déclare Sidi Diallo.

Bilguissa Diallo, secrétaire chargée des projets et de la formation du syndicat, estime pour sa part qu’on ne pourrait défendre la cause d’un journaliste qui n’est syndiqué.

« Pour être syndiqué, c’est simple. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on ne peut pas défendre la cause d’une personne si elle n’est pas syndiquée. Il faut que les journalistes acceptent maintenant de se faire syndiquer, si aujourd’hui on avait du mal à le faire parce que nos patrons de presse nous créaient des problèmes mais maintenant ce n’est plus un problème. Pour être syndiqué, c’est simple, une demande manuscrite et dix mille francs guinéens c’est tout. Parce que au début c’était à cinquante mille mais on s’est rendu compte que les gens avaient des problèmes pour payer cette somme c’est ce qui a fait qu’on a dit avec dix mille francs guinéens les gens peuvent adhérer sans problème », lance Bilguissa Diallo.

A rappeler que le congrès est prévu le 17 septembre prochain à la Maison de la presse à Coléah, dans la commune de Matam.

Maciré Soriba Camara

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