Menaces contre des journalistes : « Nous vous rassurons de respecter vos droits à condition que… », rassure Balla Samoura

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Quelques jours après la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, des journalistes sont menacés dans l’exercice de leur métier en république de Guinée. Pas moins de trois journalistes ont fait l’objet d’agression ou de menace à l’intérieur du pays et à Conakry.

Face à cette situation inquiétante, le secrétaire général du syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG) et son équipe ont jugé nécessaire de saisir les autorités sécuritaires et notamment le Haut commandement de la gendarmerie.

A l’issue d’une rencontre tenue avec Balla Samoura ce jeudi 26 mai, le secrétaire général du SPPG souligne : « Beaucoup de journalistes ont remonté les informations, certains ont fait l’objet de menaces et de filatures. Dès que cela a été fait, le syndicat a décidé de saisir les autorités sécuritaires et le Haut Commandement a été le premier à nous recevoir. C’est le premier aspect positif, ce qui montre que ces menaces sont prises au sérieux au niveau du haut Commandement et l’importance de la rencontre est que cela permis à chacun d’exprimer ses préoccupations. Pour nous le syndicat, c’est la sécurité du journaliste qui nous préoccupe, que vous puissiez travailler sans faire objet d’agressions, de menaces sur le terrain et que vous puissiez dormir tranquillement », a souligné Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du SPPG.

De son côté, le colonel Balla Samoura a rassuré le syndicat de la presse privée du respect de leurs droits à condition d’être identifiable et a mis un numéro vert à leur disposition : « On a du mal à faire la différence entre le journaliste et les manifestants, la plus part des journalistes qu’on rencontre sur le terrain c’est des gens qui n’ont pas de gilets, pas de badges ni de cartes. Et je pense que c’est des éléments importants pour le respect des mesures. Aucun commandant d’unité, aucun responsable au niveau de la gendarmerie n’ordonnera un jour de violenter un journaliste. Ce sont des actes qui ne sont pas commandés et nous connaissons l’utilité du journaliste pour la couverture d’une activité opérationnelle. Quelques fois, il est difficile de faire la distinction entre un civil et un journaliste sans identifiants, on a aucune possibilité de faire la distinction entre manifestants et journalistes. Donc à votre niveau, il va falloir revoir comment remédier à ces difficultés que vous avez sur le terra », a déclaré le colonel Balla Samoura avant d’ajouter : « De notre côté, rassurez vous qu’aucun commandant d’unité ne donnera l’ordre à un agent de violenter un journaliste. On a aucune raison de nous dresser contre vous, aidez nous pour qu’un journaliste soit identifiable, dès qu’il est identifiable, il devient pour nous un élément à protéger », a rassuré le colonel Balla Samoura.

Par ailleurs, le secrétaire général du SPPG a exhorté ses confrères à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier.

Mariame Mayi Cissé

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