Mise en place des institutions de la transition : les nouvelles autoritĂ©s n’ont pas de braguettes magiques
đPar Mandian SidibĂ©đLA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS DE LA TRANSITION QUALIFIĂE DE TĂTONNEMENTS, VIA LES MĂDIAS ET RĂSEAUX SOCIAUX, PAR LE DIRECTEUR DU CENTRE D’ANALYSE ET D’ĂTUDES STRATĂGIQUES, NOTRE COMPARIOTE ALIOU BARRY : LES NOUVELLES AUTORITĂS N’ONT PAS DE BAGUETTES MAGIQUESâŠ
Dans ses rĂ©centes sorties mĂ©diatiques, Monsieur Aliou Barry, Directeur du Centre d’Analyse et d’Etudes StratĂ©giques (CAES), martĂšle ce qu’il appelle ses inquiĂ©tudes par rapport aux imaginaires tĂątonnements des nouvelles autoritĂ©s dans la mise en place des institutions de la Transition. Notre compatriote va plus loin en estimant qu’aprĂšs deux mois d’exercice du pouvoir par Son Excellence le Colonel Mamadi Doumbouya, aucun acte n’aurait Ă©tĂ© posĂ© allant dans le sens d’un retour rapide Ă l’ordre constitutionnelâŠ
LA RĂPONSE Ă MONSIEUR BARRY
Tout en saluant l’esprit patriotique dont fait montre Monsieur Aliou Barry, preuve de son amour et de son attachement charnel Ă la mĂšre-patrie, la GuinĂ©e d’une part, et de l’autre de ses prĂ©occupations quant Ă l’allure Ă laquelle s’opĂšre la mise en oeuvre de la Charte de la Transition, allure qu’il confond Ă des tĂątonnements, tout en lui concĂ©dant le mot dans toute sa noblesse, nous tenons Ă lui faire observer ce qui suit:
- Certainement l’habitude est une seconde nature. En rappelant le statut du Colonel Mamadi Doumbouya, il ne doit pas non plus perdre de vue que chez le militaire en action, c’est le terrain qui commande. C’est le B-A- BA du comportement de celui qui aura rĂ©ellement maitrisĂ© la formation militaire dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ©.
- Au regard de l’immensitĂ© de la catastrophe nationale rĂ©sultant de la gouvernance dĂ©cennale de l’ancien PrĂ©sident dĂ©barquĂ© le 5 Septembre 2021, il ne sert Ă rien de se lancer dans la prĂ©cipitation teintĂ©e d’anarchies, pour dĂ©rouler le processus de redressement en profondeur amorcĂ© pour le plus grand salut de la RĂ©publique et de la Nation entiĂšre.
- Le CNRD n’est nullement engagĂ© dans une course de vitesse exceptionnelle, avec le compas et l’Ă©querre Ă l’oeil. Non ! Le CNRD se rĂ©jouit dĂ©jĂ de l’accompagnement de certains pays voisins, de la CommunautĂ© Internationale et de la population guinĂ©enne. Cette population qui sera la bĂ©nĂ©ficiaire des futurs rĂ©sultats escomptĂ©s de la Transition.
Lentement, mais sĂ»rement, les nouvelles autoritĂ©s rĂ©affirment Ă©loquemment que le pari promis peut dors-et-dĂ©jĂ etre considĂ©rĂ© comme acquis Ă la satisfaction entiĂšre de la CommunautĂ© Nationale. C’est seul le Peuple souverain de GuinĂ©e qui est et reste le seul juge du CNRD et par ricochet, c’est Ă ce Peuple seul que Son Excellence Monsieur le Colonel-President aura l’obligation de rendre compte au terme de la Transition.
Aussi, Monsieur Aliou Barry voudra- t-il accepter de ne pas voir seulement sous un seul angle ce que fait le CNRD. Ainsi, il se rendra aisĂ©ment Ă l’Ă©vidence que ce qui est dĂ©jĂ fait mĂ©rite respect et admiration : les nouvelles autoritĂ©s ne disposent pas de baguettes magiques.
Que Dieu protĂšge la GuinĂ©e et les GuinĂ©ens ! AmenâŠ.
Mandian SIDIBE
Journaliste, Ancien Directeur GĂ©nĂ©ral de la radio ăPlanĂšte FMă
« Mise en place des institutions de la transition : les nouvelles autoritĂ©s nâont pas de braguettes magiques »
Vraiment ‘braguettes magiques » đđ€Łđđ€Łđđ€Łđđ€Łđđ€Ł?
Wallahi, ce semi-analphabĂšte reconverti en escroc professionnel, finira par griller carrĂ©ment le peu de neurons qui lui restaient! Car il ne dort plus et il se croit capable de faire taire toute voix dissonante n’allant pas dans le sens de ses nĂ©o-patrons de criminels de masse.
Le pauvre couillon se prend dĂ©jĂ pour le porte-parole d’une junte meurtriĂšre aux abois. Ainsi vivent les escrocs: ils s’auto-dĂ©signent et s’auto-saisissent de tous et de rien.