Mohamed Lamine Kamissoko du BPN du RPG: « tout est possible quand le pouvoir ferme la porte au dialogue »

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Le G58 , le RPG Arc-en-ciel et alliés se sont retrouvés ce mercredi 18 mai au siège de l’Union des forces républicaines (UFR) pour prendre en commun des mesures afin de convaincre le CNRD à dialoguer avec la classe politique dans l’intérêt supérieur du peuple de Guinée.

Au sortir de cette plénière tenue à huis-clos, Mohamed Lamine Kamissoko, membre du bureau national du RPG Arc-en-ciel, a donné la position de son parti. Selon lui, le RPG n’est pas d’accord avec la décision du président concernant le chronogramme de la transition. 

« C’est clair, nous nous joignons à toutes les forces patriotiques et démocratiques pour dire non à la proposition du chronogramme du CNRD.  On n’est pas d’accord. Voilà, c’est ça notre position. », a-t-il martelé.Et parlant des manifestations, l’honorable Kamisssoko dira qu’on ne peut pas interdire  à quelqu’un de  manifester. Pour lui, le peuple de Guinée est pris en otage, tout en rappelant qu’au temps du professeur Alpha Condé, il y a eu plus de 800 manifestations .

« Le RPG, dans  un premier temps, nous allons faire des déclarations pour montrer au CNRD qu’on n’est pas d’accord. S’ils font la sourde oreille, ensuite on verra ce qu’il faut faire . Tout est possible quand le pouvoir ferme la porte au dialogue et il serait le seul responsable dans ce cas.  On ne ferme pas la porte au dialogue, on ne dit pas systématiquement quiconque fait ça…Qu’est-ce qu’il a dit le premier jour de sa prise de pouvoir? Il a dit que le professeur Alpha Condé a pris le peuple de Guinée en otage, il a dit que le professeur Alpha a instrumentalisé la justice, voilà.  Mais aujourd’hui, on assiste à quoi? Et vous et nous, tout le monde sait que le peuple est pris en otage, sinon tu ne peux pas dire à quelqu’un pas de manifestations tandis que les droits les plus inaliénables confèrent aux partis politiques, aux citoyens de circuler librement, de manifester librement. » , fait-il remarquer. Et d’ajouter ce-ci : « La preuve c’est quand le président de la République a vu que les manifestations prenaient des caractères de violence que tout dernièrement  sinon pendant notre temps,  il y a eu plus de 800 manifestations qui ont tous été autorisées. C’est vers la fin quand on vu que les manifestations prenaient un caractère de violence que nous avons demandé de les arrêter. Il n’y pas de caractère absolu, j’ai dit, tout dépend de ce qui va se passer en termes de discussions entre le pouvoir et la classe politique »
Christine Finda Kamano

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