Mort d’Idriss Déby, le crépuscule de la démocratie en Afrique Francophone, non-respect des droits démocratiques, à la Une des Journaux

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Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires Le Lynx, La Lance, L’observateur et le Quotidien national Horoya se sont intéressés à plusieurs sujets dont la circulation routière à Conakry, le non-respect des droits démocratiques, la mort du président Tchadien, Idriss Déby Itno et le crépuscule de la démocratie en Afrique francophone.

Dans sa dernière parution le Quotidien national Horoya s’est intéressé à la circulation routière à Conakry à sa Une : « Circulation routière : Les sirènes hurlent toujours et les gros porteurs font leur loi. » Sur la question, le journal révèle « qu’il y a une semaine aujourd’hui que les Ministères des Transports et de la Sécurité et de la Protection Civile ont pris un arrêté conjoint interdisant la circulation des gros porteurs aux heures de pointe. Une décision saluée par les différents usagers de la capitale. Seulement, voilà que la joie s’était vite invitée dans le débat parce que nous assistons à une pure bravade de la part des conducteurs de gros porteurs. Une telle décision devrait chercher d’abord à définir ce que c’est qu’un gros porteur. Il se trouve que dans l’esprit de ces conducteurs tout le monde n’a pas la même lecture. Avant-hier, nous avons essayé d’interpeller un chauffeur de camion remorque qui venait juste de garer à Lambandji pour embarquer un monsieur qui l’attendait en ce lieu. Il était exactement 6 h 09 mn. Le chauffeur avec arrogance nous a montré une citerne qui passait à peine sur le même axe. Et de nous rabrouer pour le laisser passer son chemin. Nous avons continué jusqu’en ville à Sans-fil et par curiosité, nous avons posé la même question à un chauffeur de camion citerne. Comme étonné, celui-ci nous déclare que lorsqu’on parle de gros porteurs, il s’agit de camion remorque mais pas de camion citerne. Toujours dans le même but de motiver certaines commodités, nous lui avons demandé si les camions citernes sont obligés de faire ces nombreux allers-retours tous les matins que Dieu fait. Pourquoi ne pas attendre son tour conformément à une programmation. Ainsi ne n’est pas tous les jours que les citernes auront à se déplacer. Mais venir à vide le matin et retourner le soir dans les mêmes conditions est un peu de l’absurdité. Face à ces préoccupations, cet autre chauffeur de nous dire qu’il a à faire que de perdre son temps avec nous. »

Le journal Satirique Le Lynx a, dans sa parution du 19 avril 2021 barré à sa Une : « Afrique francophone : Les présidences à vie se multiplient. Le crépuscule de la démocratie ! » Sur la question, notre confrère révèle que « la démocratie en Afrique francophone va mal ces derniers temps. De Cona-cris à Brazzaville, en passant par Cotonou, N’Djamena et Dakar, des opposants gênants sont emprisonnés ou exilés pour que le président reste ad vitam aeternam au trône. Qu’elles soient exclusives ou ses résultats falsifiés, les élections ne sont plus qu’une formalité. Le 16 avril à Brazzaville, N’Djamena : pendant que le Congolais était investi pour un quatrième mandat consécutif, devant 19 chefs d’Etat, dont Alpha Condé, le Tchadien était bien parti pour s’assurer un sixième mandat. Le premier, Denis Sassou-Nguessou, dirige le Congo depuis 1979, avec la parenthèse Pascal Lissouba (1992-1997), le vainqueur de la première présidentielle démocratique du pays. Le second, Idriss Déby Itno, règne sur le Tchad depuis 1990. Tous deux sont parvenus au pouvoir en treillis, aidés d’une manière ou l’autre par l’ancienne métropole, la France. Ils continuent aujourd’hui encore de bénéficier, tout au moins, de son indifférence. D’où le récent agacement d’un Alpha Grimpeur en quête d’un troisième mandat. D’une présidence à vie (…) Comme Alpha Grimpeur, l’Y-voit-rien Alassane Dramane Ouattara alias ADO au mur, a gardé le pouvoir après ses deux mandats constitutionnels de départ. Délogé avec (également) le soutien de la France et extradé à la CPI, les mains liées, son adversaire Laurent-le-Bravorien était présenté comme le dictateur accusé de tous les péchés d’Israël. Aujourd’hui, même la démocratie sénégalaise s’en trouve menacée, Maquis Sall entretenant le flou sur son avenir politique après ses deux mandats constitutionnels qui s’achèvent en 2024. Il ne tolère pas les contestations de l’opposition (ou ce qui en reste), de la société civile et, dans son camp, coupe toutes les têtes qui dépassent. Maquis Sall et Alpha Grimpeur ont beau être en désaccord, ils convergent à bien des égards. Les exemples guinéens et ivoi-rien font tâche-d’huile… »

Quant à l’hebdomadaire d’informations générales L’Observateur, il a dans sa parution du 19 avril 2021 titré à sa Une : des droits démocratiques. La Guinée « sanctionnée » par les Etats Unis. » Pour cet hebdomadaire guinéen, « la République de Guinée ne bénéficiera pas cette année de la subvention des Etats-Unis dans le cadre de la Millenium Challenge Corporation (MCC). Notre pas a été déclaré non-éligible à ce programme américain pour non-respect des droits démocratiques. C’est le gouvernement guinéen qui a annoncé cette ‘’mauvaise nouvelle’’ dans le compte-rendu du conseil des ministres du jeudi, 15 avril 2021… »

Dans sa parution du 21 avril 2021, La Lance a titré à sa Une : « Afrique centrale : Rébellion au Tchad, le président à vie, Idriss Déby, est mort. » Dans ce numéro, notre confrère rappelle que « tôt ce mardi 20 avril, le peuple tchadien s’est réveillé en deuil. Le maréchal qui a dirigé le pays ces trois dernières décennies, est mort au front, d’une balle au front, selon certaines informations. Le drame a été annoncé dans un long communiqué de l’armée tchadienne, lue sur les antennes de la télévision nationale à Ndjamena, la capitale, par le Général de corps d’armées, Mahamat Idriss Déby, fils du défunt, président du Conseil Militaire de Transition, et nouveau patron du pays (…) Ce n’est pas tout le monde qui avait la même sympathie envers le président défunt. Le maréchal tchadien faisait face à des ennemis irréductibles dont ceux du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT). Les circonstances de la mort d’Idriss Déby rapportées par le FACT sont plutôt édifiantes… »

A la semaine prochaine !            

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