Mory Sangaré sur la menace de grève du SLECG : ‘’je compte sur la presse pour le ramener à l’ordre’’

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Au cours de la conférence de presse qu’il a animée ce lundi 9 décembre, le ministre de l’Education nationale, Mory Sangaré a donné son avis sur le préavis de grève lancé par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par Aboubacar Soumah.

A l’en croire, un courrier du SLECG est effectivement déposé au niveau des autorités et que le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est dans l’excès.

« Je viens de dire que le statut général de la fonction publique en ces différents articles dit que le recrutement doit se faire par voie de concours. Maintenant, quant aux autres revendications énumérées dans le document déposé, force est  de constater que dans l’accord qui a conduit à la levée du mot d’ordre de grève le 10 janvier 2019, nulle part il n’était mentionné quelque chose concernant 8 millions, vous pouvez le vérifier. Et antérieurement, il faut reconnaître des efforts louables du gouvernement qui a payé 40% des salaires indiciaires avec rappels et des fonctionnaires retraités ont été payés. Même pas un an, c’est-à-dire ce que je viens de dire là, les 40% ont été payés à partir du mois d’avril avec rappel, en octobre, le même syndicat s’est levé pour dire qu’il faut 8 millions comme salaire de base. Nous avons passé trois mois de grève même si ce n’était pas suivi entièrement sur toute l’étendue du territoire national. Ce que vous devez comprendre, c’est qu’à la fin des négociations, il n’a jamais été question des 8 millions, vous pouvez rechercher le document pour vérifier.

Donc si aujourd’hui le syndicat se relève pour réclamer le paiement de 8 millions alors que dans l’accord de levée de grève cela n’a pas été mentionné, je pense que c’est un problème. Il faut que nos partenaires syndicats acceptent de laisser les écoles fonctionner, de trouver des approches de réclamation qui ne soient pas des approches qui aboutissent à l’arrêt total des cours. Chez nos voisins, les grèves sont de 48 heures ou de 72 heures et avec un préavis qui met suffisamment de temps pour aller à une grève.

Mais très malheureusement chez nous, même en prenant le petit déjeuner, on peut dire bon lundi prochain, c’est la grève générale illimitée. Pourtant il y a un principe qui régit le mouvement syndical (…) J’ai installé les bureaux de base du SLECG de Mamou à Koundara, de Télimelé à Tougué. Je sais par expérience, qu’un syndicat de l’Education ne peut pas prendre des gens pour dire qu’ils sont ses membres. Pour appartenir à un syndicat de l’Education, il faut appartenir à un des corps de l’Education. Je pense qu’ils sont dans l’excès, je compte sur la presse pour le ramener à l’ordre. Les choses commencent à bouger parce qu’ils parlent de préavis de grève et non de la grève. »

Youssouf Keita

+224 666 48 71 30

 

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