Non cas d’Ebola en Côte d’Ivoire : « pour nous, c’est la science qui a gagné », dit Dr Sakoba Keïta (ANSS)

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Suite au dernier test d’Ebola effectué à Lyon, en France sur la Guinéenne qui s’est révélé négatif, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé (OMS) à animé une conférence de presse ce Mercredi 1er Septembre, dans les locaux de l’Agence sur ce cas qui suscite désormais des interrogations.

L’objectif de la conférence était de tirer toutes les leçons autour de cette erreur de diagnostic sur la Guinéenne arrivée en Côte d’Ivoire le 12 d’août dernier et surtout appeler les uns et les autres à mettre la balle à terre entre les deux États afin de consolider les liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays.

« La requête de ré-confirmation a été adressée hier au représentant résident de l’OMS en Guinée. Pour nous, c’est la science qui a gagné. On va tirer les leçons pour que ces genres d’incidents ou d’erreurs, on ne dit pas que ça ne se répète pas, mais que ça diminue considérablement. Nos collaborateurs de la Côte d’Ivoire sont des collaborateurs à moi depuis plus de 20 ans. Donc, ce n’est pas à cause d’une seule divergence que nous allons briser tous ces liens. C’est en voulant connaître mieux sur le cas, vu son évolution rapide que la Guinée a émis son étonnement pour voir que c’est un cas atypique qui nécessite d’être approfondi pour qu’on puisse valider la vérité scientifique », a expliqué le docteur Sakoba Keïta.

Et d’ajouter : « C’est dans cet exercice que monsieur le ministre a adressé une requête au représentant résident de l’OMS pour une ré-confirmation dans un laboratoire tiers. L’échantillon est parti le 27 août à Lyon. Et je vous rappelle que c’est le laboratoire de Lyon qui avait diagnostiqué la première épidémie d’Ebola en 2014. Donc, si on envoie cet échantillon aussi à Lyon dans un laboratoire de très haut niveau, et que ces résultats sortent ainsi, c’est une satisfaction pour les autorités sanitaires guinéennes. Ce laboratoire a réalisé deux examens très importants. Le premier, c’est la PCR qui permet de connaître si elle est infectée aujourd’hui ou non et le deuxième, c’est le taux d’anticorps. On l’a fait pour elle aussi et on a su qu’elle n’a pas d’anticorps », a-t-il ajouté.

Le directeur général de l’ANSS a admis qu’après toutes les démarches entreprises, la guinéenne n’a jamais été en contact avec le virus.

« Donc, il s’agit bel et bien d’une erreur de diagnostic. Mais, l’erreur est humaine. La Côte d’Ivoire n’a jamais vécu un tel évènement. C’est pourquoi il y a eu beaucoup d’émotions. Donc, nous pensons que ce n’est pas le moment de dire qui a gagné ou qui a perdu. Ce que la Guinée tenait, c’est d’abord la manifestation de la vérité scientifique », a conclu Docteur Sakoba Keïta.

Mamadou Yaya Barry 

622 26 67 08 

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