Nouvel An. Diabaty Doré, RPR : « comment comprendre qu’après un an et demi de transition, nous n’ayons encore aucune lisibilité… »

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DISCOURS DE NOUVEL AN DU PRESIDENT DU RPR (2022-2023)
Mes chers compatriotes !
C’est avec un cœur plein de joie et d’allégresse, que je m’adresse solennellement à vous en cette circonstance particulière qu’est la fin d’une année et le début d’une autre. De joie surtout à l’égard de Dieu notre créateur, pour nous avoir gardé en vie jusqu’ici et surtout permis la santé et donné l’énergie nécessaire d’accomplir certains de nos projets durant l’année écoulée. Grande est ma joie de vous savoir encore résilients malgré les difficultés économiques, la crispation du climat sociopolitique dans notre pays, la restriction des libertés de mouvement et surtout l’horizon qui ne cesse de s’assombrir pour la transition que nous avions pourtant saluée par devoir patriotique.
L’année qui s’achève, chers compatriotes, a eu le mérite d’offrir à chacun de nous les clefs nécessaires nous permettant avec lucidité de comprendre les orientations prises par la transition dans laquelle notre pays vit en ce moment. Elle a permis de savoir quelle direction notre navire, le navire Guinée, a choisi de prendre dans cette transition. Sans démagogie aucune, avec amertume, chacun de nous a pu observer l’errance, la tergiversation, l’amateurisme, la mauvaise foi doublée d’arrogance dans la gestion de la chose publique.
Sinon comment comprendre qu’après un an et demi de transition, nous n’ayons encore aucune lisibilité quant à la durée, l’agenda consensuel et le chronogramme concerté de celle-ci ? Plus grave encore est de constater, malgré la bonne fois des uns et des autres, le retour en triomphe des pratiques peu orthodoxes de notre passé douloureux. Ce sont des arrestations et détentions injustifiées, le harcèlement et l’intimidation par la justice d’acteurs sociopolitiques, la restriction des libertés publiques, les exilés forcés et, encore plus graves, les assassinats sous le silence coupable de notre appareil judiciaire. Avions-nous besoin d’en arriver là sous cette transition ? Je pense pour ma part que la réponse c’est non !
Guinéennes et guinéens !
Les maux précédemment évoqués ne nous pousseront pas cependant à la désespérance. Ils n’ébranleront pas la foi qui est la nôtre en un avenir radieux pour notre pays. Nous avons espoir que l’année 2023 qui démarre sera une année de paix et de concorde entre guinéennes et guinéens et ce, au-delà de nos divergences mineures, au-delà de nos différences politiques, confessionnelles et d’opinion tout court. Nous sommes un peuple condamné à la concorde. Seules la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale constituent le véritable socle à partir duquel nous pouvons bâtir une nation forte, solidaire, unie et prospère, où chacun trouve la place qui lui est due. Et pour y arriver, chers compatriotes, le dialogue et la concertation restent et demeurent l’unique voie d’accès. Nous ne pouvons pas aller autrement !
Ainsi, il nous faut sans perdre du temps avoir la force et la grandeur de ramener tout le monde autour de la table pour discuter de notre avenir commun. Les vrais problèmes de la famille se discutent à la maison. La force du chef de famille se mesure par sa capacité à regrouper ses membres, tous sans exception, pour aborder ensemble les questions liées à l’avenir de la famille, à la sauvegarde de son héritage le jour qu’il ne sera plus là. Nous le savons tous, une famille divisée et dispersée est une famille condamnée à la déperdition. Quel est ce père de famille dont le vœu est de laisser derrière lui une famille en proie aux querelles et donc à la débandade ? Non, soyons ce modèle de père dont la progéniture se souviendra de lui en bien, le citera en exemple et lui prendra pour référence en tous temps et en tous lieux. Cette nouvelle année doit donc être l’occasion pour nous de se parler. L’occasion de nous entendre sur l’essentiel pour le bien de notre famille qu’est la Guinée.
Mes chers compatriotes !
Mes vœux de cette nouvelle année vont d’abord à l’endroit de nos frères en détention et ceux en exile. A eux je demande encore du courage tout en espérant que la souffrance qu’ils ont jusque-là endurée touche à sa fin. Puisse le nouvel an apporter son lot de bonheurs à eux ainsi qu’à leurs proches qui en ont autant souffert.
Les mêmes vœux s’adressent à nos compatriotes dont la nouvelle année vient trouver sous le poids des maladies. Qu’ils trouvent ici toute ma compassion et surtout ma prière auprès de notre créateur afin qu’il leur accorde la santé et le bonheur. A nos frères qui ont perdu la vie pour une raison ou pour une autre au cours de l’année qui s’achève, j’implore la grâce divine qu’il leur accorde le paradis éternel et bénisse leur progéniture ici-bas.
Aux militants et sympathisants du Rassemblement Pour la République, intrépides combattants de premier ordre, vaillants guerriers de la cause noble, je présente mes vœux les meilleures. A vous tous et toutes, j’exprime ici ma reconnaissance quant à la résilience, à l’endurance dont vous faites preuves dans la lutte certes difficile mais exaltante qu’ensemble nous menons au quotidien pour la démocratie et le progrès de notre chère patrie la Guinée.
Nos frères et amis de l’ANAD trouveront ici toute ma reconnaissance et surtout mon engagement ainsi que celui de ma famille politique vis-à-vis des idéaux pour lesquels nous nous sommes retrouvés. Là également la route va être longue et parsemée d’embuches. Mais par la grâce de Dieu nous y arriverons pour le bonheur de nos compatriotes et cela, sans aucune distinction, comme en témoigne notre slogan : « Unir et servir ».
Je ne saurai terminer la présente adresse sans faire une mention spéciale à la famille biologique. Cette famille qui malgré tout le risque que cela comporte, se bat à mes côtés et me donne la force nécessaire de poursuivre le combat politique que je mène tous les jours. A ma tendre mère, femme d’honneur, femme de valeur, je souhaite longue vie et une santé de fer. A ma chère épouse, madame Doré née Hawa Fofana, je rends un hommage mérité pour les sages conseils et le soutien qu’elle ne cesse de m’apporter en tous temps, en tous lieux et en toutes circonstances. Comment oublier mes chers enfants qui n’arrêtent de me donner le sourire malgré les vicissitudes de la vie ! A vous mes amours, je souhaite santé, bonheur et succès pour la vie.
Vive la République !
Vive la Guinée !
Je vous remercie !
Diabaty Doré, Président du RPR
Vice-président de l’ANAD

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