Nouzaret se souvient de la Guinée : « j’ai rencontré de superbes personnes »

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L’ancien entraîneur du Syli national Robert Nouzaret dit garder de très bons souvenirs lors de son passage en Guinée en 2006. Le Français qui annonce sa retraite à 76 ans a confié jeudi à RFI que son passage en Guinée a été « agréable ».

« J’ai rencontré des superbes personnes au niveau des dirigeants, et des bons joueurs, surtout dans leur tête », confie Nouzaret qui met ainsi fin à 46 ans d’aventure dans le football. Extrait…

« Ce fut un passage très agréable. Mais dans des conditions très différentes. La Guinée n’avait pas le potentiel financier et administratif que pouvait avoir la Côte d’Ivoire. Elle avait d’autant plus de mérite. Je suis aussi tombé sur une période avec un effectif très bon. Des bons gamins, et surtout très complémentaires : Pascal Feindouno, Ismaël Bangoura, Habib Baldé. Lors de mes trois années passées en Guinée, j’ai connu un contexte totalement différent : je venais d’un pays beaucoup plus ambitieux et développé (la Côte d’Ivoire), et j’ai découvert un autre pays bien plus miséreux, avec des difficultés financières et autres. Mais j’ai rencontré des superbes personnes au niveau des dirigeants, et des bons joueurs, surtout dans leur tête. Je n’ai que des bons souvenirs dans ce domaine-là. Ce n’était pas compliqué : les joueurs avaient trop de talent, et surtout étaient très réceptifs. Pour eux, rejoindre la sélection nationale c’était vraiment un objectif important. Ils étaient fiers de porter le maillot de leur pays, mais surtout ça leur permettait de retrouver leur famille, qu’ils ne voyaient pas régulièrement en jouant dans les championnats européens. Et ça donnait une qualité d’osmose dans le groupe qui était très intéressante. Ils n’étaient pas du tout compliqués à gérer. Vous savez les joueurs africains, le seul moment où il faut les surveiller, c’est quand ils ont envie de sortir. Parce que ce sont vraiment des fêtards. Et comme c’étaient des gamins très intelligents, et bien cela faisait partie de leur oxygène et de leur motivation. Ils avaient besoin de ça et il fallait le comprendre. »

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