‘’La nuit du destin est synonyme de 83 ans et 4 mois de miséricorde’’ (Elhadj Mohamed Wakil Yattara, Boké)
Les fidèles musulmans de la préfecture de Boké, à l’instar de leurs coreligionnaires des autres villes du pays, ont célébré lundi, 11 juin 2018, les festivités marquant la célébration de la nuit de l’aïd-el Qadr ou la nuit du destin, date anniversaire de la révélation des tout 1ers versets du Saint Coran au Prophète Mohamed, Paix et salut sur lui (PSL).
Le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara a mis à profit pour sillonner les mosquées des quartiers de la Commune urbaine.
Dans son périple, le premier responsable de la préfecture de Boké était accompagné des membres de son Cabinet, des cadres régionaux, préfectoraux et communaux, leaders religieux ainsi que des responsables des forces de défense et de sécurité.
Objectifs, exhorter les fidèles musulmans à cultiver la paix, renforcer le tissu social et multiplier les prières et bénédictions pour la stabilité de la Guinée, ses filles et fils ainsi que ses dirigeants.
Visitant les Mosquées du quartier Corera, de la préfecture, de Baralandé, de Sylla-Kounda et de la Mosquée Centrale, le préfet Aboubacar M’Bopp Camara a exhorté les composantes sociales à la prière, à la croyance et à la prière pour dit-il, accompagner le Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé dans le développement et la prospérité de la Guinée.
La nuit du destin, a rappelé l’inspecteur régional aux affaires religieuses, El Hadj Mohamed Wakil Yattara, est synonyme de 83 ans et 04 mois de miséricorde, d’adoration divine, du pardon mutuel entre les frères musulmans.
C’est pourquoi, il a invité les fidèles musulmans de la Région de Boké à faire des prières et bénédictions spéciales pour tirer profit des sociétés minières.
En pareille nuit, a ajouté l’inspecteur régional aux affaires religieuses, «nous devons tous prier pour le progrès de la Nation guinéenne qui, selon lui, est un pays de ressources illimités.»
Durant toute la nuit, les Mosquées de la préfecture de Boké ont vibré au rythme des cantiques religieux et de la lecture du Saint Coran dans son entièreté.
Mamadouba Camara, Boké