N’zérékoré : des religieux outillés sur les violences basées sur le genre

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Après les étapes des autres régions du pays, le secrétariat général des affaires religieuses a mis le cap sur la capitale de la région forestière (N’zérékoré) au sud du pays le lundi, 18 février, pour le démarrage de l’atelier « Renforcement des capacités des leaders religieux sur les droits des enfants, les violences faites aux et aux enfants et aussi la notion de la santé de reproduction’’.

Ce projet est une initiative du secrétariat général des affaires religieuses avec l’appui technique et financier de l’UNICEF. C’est en présence des autorités locales que ces activités ont été lancées. Ils étaient donc plus de 30 participants venus de la région qui ont bénéficié DE cette formation.

D’entrée, Fara Djiba Kamano, le facilitateur est revenu sur les objectifs de ces deux jours de formations. « Ces deux jours d’atelier avaient deux objectifs. Le premier, c’était la dissémination de la stratégie d’intervention des leaders religieux sur la promotion d’abandon des mutilations génitales féminines et le deuxième, c’est le renforcement des capacités des leaders religieux sur la protection de l’enfance de façon globale y compris les mutilations génitales féminines. Pour atteindre le résultat du premier objectif, nous avions partagé la stratégie d’intervention des leaders religieux. Tous les leaders religieux se sont déjà appropriés de cette démarche et de cette stratégie. Aujourd’hui, il existe une stratégie nationale des leaders participants le contenu des activités retenues pour promouvoir les mutilations génitales religieux dans la promotion des mutilations génitales féminines qui a été validement au niveau national. Le second, c’est le renforcement des capacités. Il est prévu dans la stratégie de former plus de 1500 leaders religieux d’ici 2023. Donc les leaders ont profité de la notion des bases par rapport à la protection des enfants, des droits des enfants, les pratiques d’éducation non violentes comme pour dire voici la meilleure façon d’éduquer nos enfants », a expliqué le consultant.

De son côté, Aboubacar Sidiki Nabé, directeur général adjoint du bureau de stratégie et du développement au secrétariat des affaires religieuses  s’est dit réjoui du climat qui a prédominé pendant ces deux jours, mais aussi la qualité des débats. Comme attente, il pense que cette formation va davantage renforcer les capacités des  leaders religieux partout où ils sont sur les mutilations génitales féminines et aussi la protection des droits des enfants en général.

Des attentes que les participants comptent être à la hauteur. Selon eux, ces deux jours d’atelier les ont permis de mieux connaitre les conséquences des mutilations génitales féminines qui causent d’énormes dégâts dans la santé des jeunes filles et aussi des complications lors des accouchements.

Comme recommandation, les participants ont fait une doléance auprès des secrétariat général des affaire religieuses de multiplier ces genres d’atelier périodiquement dans la région.

Amara Souza Soumaoro

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