La distribution des cartes électorales a débuté le week-end sur l’ensemble du territoire national. À N’zérékoré, au sud du pays, c’est à Gbangana que ce processus a été lancé en présence des ministres de la santé et celui de la pêche.
Déjà, dans les différents points de distributions, l’opération suscite beaucoup d’engouement chez les citoyens qui estiment que venir récupérer leur carte est un acte patriotique.
« Je suis là ce matin pour venir prendre ma carte d’électeur. Je suis venu avec mon récépissé et automatiquement on m’a donné. Ici quand même il n’y a pas de problème. Moi j’ai déjà ma carte, je dois signer maintenant. C’est ce qui va permettre donc de voter librement pour mon candidat le 18 octobre’’, dit Mamadou Diallo.
Quant aux agents de distribution, l’on se félicite du bon déroulement et l’ambiance qui prévaut.
« Ici à l’Ossud dans le quartier commercial, tout se passe bien. Les gens viennent en nombre. Pour le moment, nous n’avons pas connu de difficulté. Et en général, tout se déroule normalement. A cela s’ajoute, la forte mobilisation des citoyens, » explique Justin Lamah.
Toutes ces opérations se passent devant les représentants des partis politiques en compétition.
« Ma présence c’est de voir comment le travail se passe. Et selon mes constats, partout où je suis passé, les gens viennent récupérer leurs cartes conformément aux normes. Parce qu’il faut veiller pour ne pas que certains prennent la carte des autres. Pour le moment, ça se passe bien », a expliqué Falikou Kourouma, secrétaire de la jeunesse du RPG.
Même réaction chez Sow, superviseur de l’UFDG : « On n’a pas constaté d’anomalies pour le moment. Les activités se passent bien dans les différents points que j’ai visité ce matin. Les gens font bien leur boulot. Et nous espérons que ça se poursuit ainsi », a confié Monsieur
Au niveau de la CEPI, tout se passe bien et l’engouement y est’’.
« Nous avions fait le lancement à Gbanagana en présence des ministres de la santé et celui de la pêche. Et aujourd’hui, il y a une forte mobilisation chez les citoyens. Dans la ville de N’zérékoré, il y’a 66 équipes et 66 dans les sous-préfectures », a précisé, Madame Luopou Françoise Lamah, présidente de la CEPI.
Il faut noter que ce processus doit durer 1 mois c’est à dire jusqu’au jour des élections.
Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré