N’zérékoré : la hausse du prix du pain provoque une réunion d’urgence, à la préfecture

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C’est un autre calvaire que doivent faire face les citoyens en cette période de crise sanitaire. De 2500 fg à 4500 fg, une augmentation significative du prix de la baquette de pain l’un des aliments les plus consommés par la population.

C’est dans ce cadre qu’une rencontre s’est tenue ce vendredi, 19 mars, dans le salon du préfet Sa Yola Tolno. Cette rencontre a regroupé les boulangers, la chambre préfectorale du commerce, ainsi que le directeur préfectoral du commerce.

Sur les raisons de cette augmentation que l’autorité qualifie d’ailleurs de manque de respect à son égard, le président des boulangers s’explique :

« Le prix de la farine a augmenté de 340 milles fg à 380 milles fg à l’usine. Et le transport par tonne est à 600 000 fg. Aujourd’hui, il est difficile de vendre le pain à 2500 fg. Il y a eu une convention avec le gouvernement de ne pas augmenter le prix dans le pays. Mais la condition était que si le prix ne changeait pas à l’usine. Aujourd’hui, beaucoup de boulangers ont quitté la ville parce qu’ils ne parviennent pas à s’en sortir », a fait savoir Monsieur Barry.

Après avoir leur écouté avec attention, le préfet Sâa Yola Tolno, a de son côté, déploré  cette décision unilatérale et les a sommés de revenir sur l’ancien prix. Pour lui, le prix doit revenir à la normale c’est-à-dire à 2500 fg.  Le prix ne doit changer selon lui, « sauf si les boulangers de N’zérékoré se réfèrent à leur hiérarchie à Conakry qui avaient donné l’engagement au  gouvernement de ne pas augmenter pendant trois mois. »

Même sentiment exprimé par le Directeur préfectoral du commerce. « S’ils n’ont pas de respect pour leurs autorités qui sont à Conakry qui ont signé un document avec le gouvernement, ici, moi, je ne leur donnerai pas cette opportunité. En ma qualité de Directeur préfectoral du commerce de N’zérékoré, à partir d’aujourd’hui, le pain revient à l’ancien prix qu’est de 2500 fg. Et je mettrais tous mes éléments sur le terrain pour contrôler et vérifier sur le terrain l’effectivité du poids du pain. Si les 250 grammes ne sont pas respectés, ça aussi, c’est un autre délit », dira Oua Dopavogui dans un ton ferme.

En tout cas du côté des boulangers, vendre le pain à 2500 fg n’est pas faisable.Faut-il s’attendre alors à une crise dans les jours à N’zérékoré ?

Attendons de voir !

Amara Souza Soumaoro correspondant à N’zérékoré             

+224 621941777

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