N’Zérékoré: « La Réduction du prix du carburant n’a pas eu d’impacts sur le prix des marchandises », selon le président de la chambre régionale du commerce

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Apparemment, la réduction du prix du carburant à la pompe qui est passé de 11 000 à 10 000 Gnf par les nouvelles autorités n’a pas eu d’impacts sur le prix des denrées de première nécessité au marché de N’zérékoré, au sud du pays.
D’après les constats, le prix du sac de riz par exemple est toujours négocié entre 320 000 et 360 000 Gnf de même que le sucre et la farine.
Interpellé sur la question, le président de la chambre régionale du Commerce, Makan Camara souligne que la baisse des prix des denrées dépendent des frais de transport entre Conakry et N’Zérékoré.

Makan Camara, le président de la chambre régionale du commerce de N’Zérékoré


« Le transport de la tonne du riz, du sucre et autres est toujours fixé à 600 000 Gnf par les transporteurs. Et çà, l’État ne dit rien depuis des mois maintenant bien avant même que la première augmentation de l’essence n’ait lieu. Les transporteurs des camions font ce qu’ils veulent. Vous imaginez de 400 000 à 600 000 Gnf. C’est exagéré. Mais ce qui est inquiétant, ces augmentations du transport se passent sans que les autorités du pays ne disent un mot. C’est quand les commerçants augmentent que ça crie dans le pays », a inexpliqué Makan Camara
Et d’ajouter : « Je suis là pour les populations mais aussi les commerçants. Le transport doit être nécessairement reglementé dans le pays. Mais le problème se trouve à Conakry puisque le ministère du transport se trouve là-bas. Mais ils ne font rien pour règlementer le secteur. Dans les pays comme la Côte d’Ivoire, l’État gère les sociétés qui sont chargées du transport des denrées et autres marchandises. C’est pourquoi là-bas les prix sont les mêmes dans la capitale comme à l’intérieur du pays. Ici, il suffît que les transporteurs des camions se réunissent et décident de fixer un prix fantaisiste et l’imposer. C’est là le problème et il doit être réglé par l’État guinéen. Si le prix du pétrole baisse et que l’ancien tarif est maintenu, que vous voulez vous que les commerçants fassent ? La faute c’est à l’État », souligne Makan Camara.
Pendant ce temps, les citoyens continuent de tirer le diable par la queue avec la flambée des prix.

Amara Souza Soumaoro, Correspondant à N’Zérékoré.

Tel: 621-94-17-77.

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