N’zérékoré : Sékou Koïvogui, le nouveau directeur régional de la police dit ses ambitions

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La mise en place des policiers référents et l’identification des zones criminelles sont entre autres grands défis que compte relever le tout nouveau directeur régional de la police de N’zérékoré. Il l’a fait savoir ce jeudi 17 janvier, au cours d’un point-presse qu’il a animé dans les locaux de la direction régionale de la police.

D’entrée, le commissaire divisionnaire Sékou Koïvogui a tout d’abord déploré la non mise en place des policiers référents dans la commune urbaine de N’zérékoré dont, dit-il, le commissariat spécial a été pilote pour ce projet.

« Depuis ma prise de fonction, j’ai été confronté à beaucoup de cas dans la zone spéciale de N’zérékoré, d’une façon générale dans la région administrative. C’est que d’abord, il y a la doctrine de police de proximité qui ne marche pas à N’zérékoré, c’est-à-dire la police vers la population et le commissariat central de N’zérékoré a été l’un des pilotes de ce projet. Mais fort malheureusement, j’ai trouvé qu’aucune structure n’est mise sur place. Je n’ai pas constaté la nomination des chefs-brigades des quartiers ni l’accueil, mais aussi la radio ne marche pas. C’est pourquoi ma première décision, c’est de mettre en place toutes les structures pour qu’il y ait des policiers référents dans les quartiers qui soient en rapport avec tous les 22 quartiers de N’zérékoré pour montrer pourquoi ils sont là », explique le directeur régional de police.

Concernant les grands crimes qu’a enregistrés la ville ces derniers jours et particulièrement pendant les fêtes de fin d’année, le commissaire divisionnaire compte prendre des dispositions à cet effet. « Tous les commissaires centraux pour qu’on me détermine sur les zones criminogènes dans la région. Lorsque nous avons une cartographie de ces zones, nous allons mettre une stratégie en place. Parce que j’ai remarqué dans la zone de N’zérékoré du 24 au 2 janvier, il y a eu beaucoup de crimes. On a découvert deux corps à Gbangana et Mohomou mais des informations ont révélé que c’était des cas suspects. À Complexe également sur la route de Boma, une autre fille a été poignardée et mort s’en est suivie et plusieurs autres cas. Ça, c’est dans l’espace d’une semaine, c’est trop. Donc, il faut identifier ces zones criminogènes », déballe l’officier de police.

Plusieurs autres points ont été déclinés par le directeur régional de police dont le respect des gardes à vue et la restructuration de la corporation de taxi-moto.

Amara Souza Soumaoro

+224 621941777 

 

 

 

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