Obama à Dallas: Nous ne sommes pas aussi divisés qu’il y paraît

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Barack Obama a rendu mardi à Dallas un hommage ému aux cinq policiers abattus par un tireur embusqué, assurant que les Etats-Unis ne sont pas aussi divisés que les apparences peuvent le laisser croire dans un climat de tensions raciales et d’incidents avec les forces de l’ordre.

Je suis ici pour dire que nous devons rejeter le désespoir. Je suis ici pour insister sur le fait que nous ne sommes pas aussi divisés qu’il y parait, a déclaré le président américain lors d’une cérémonie oecuménique à l’issue d’une semaine qui a secoué l’Amérique.
M. Obama, accompagné de son épouse Michelle et aux côtés notamment de l’ancien président George W. Bush, est venu rendre hommage aux cinq policiers abattus par un tireur isolé jeudi soir à l’issue d’une manifestation pacifique.
Micah Johnson, ancien combattant noir américain de 25 ans qui avait notamment servi en Afghanistan, a affirmé qu’il voulait tuer des policiers blancs en réponse à la mort de deux Noirs la même semaine sous les balles des forces de l’ordre en Louisiane et dans le Minnesota.
Je sais que les Américains sont à la peine en ce moment avec tout ce à quoi nous avons assisté depuis une semaine, a relevé M. Obama citant les drames survenus dans ces deux Etats, les manifestations à travers le pays puis la mort des policiers.
Il a qualifié les événements de Dallas d’acte non seulement de violence folle mais également de haine raciale. Et ça nous a laissé meurtris et en colère.
Je vois ce qui est possible quand nous reconnaissons que nous sommes une seule famille américaine. Tous méritant un traitement équitable. Tous méritant le même respect, a poursuivi M. Obama. Pouvons-nous le faire?, a-t-il interrogé.
Je ne suis pas naïf. J’ai vu comme l’esprit d’unité né d’une tragédie peut se dissiper petit à petit, a-t-il relevé.
Si nous ne pouvons parler avec honnêteté et ouvertement (…) avec ceux qui ont une apparence différente de la nôtre, ou qui apportent une perspective différente, alors nous ne pourrons jamais briser ce cycle dangereux, a prévenu le président américain.
La cérémonie rendait hommage aux policiers tués –Brent Thompson, Patrick Zamarripa, Michael Krol, Lorne Ahrens et Michael Smith–, tous représentés par une chaise vide sur laquelle avait été déposé un drapeau américain plié et une casquette de policier.
AFP

 

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