Ousmane Gaoual : on va lâcher le lundi ‘’80 drones à 5h du matin pour surveiller toutes les rues de Conakry’’

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C’est toute une artillerie que va déployer le front national pour la défense de la constitution (FNDC) dans le cadre de sa manifestation de rue programmée pour le lundi 14 octobre prochain.

Le coordonnateur de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a annoncé le déploiement de 80 drones dotés de caméra infrarouge pour surveiller les mouvements de foule, le jour de la manifestation.

Pour Ousmane Gaoual Diallo, ceci permettra de mettre à nu ‘’le visage de la tyrannie’’.

« Le lundi 14, c’est le lundi de la vérité, c’est le lundi de la justice, c’est le lundi qui va mettre fin à la corruption, au mensonge, à la barbarie, à la dictature que Alpha Condé et son gouvernement sont en train de faire. Alors le lundi, à partir de 3 heures du matin personne ne doit être en situation de se déplacer de sa maison pour emprunter quelle que voie que ce soit, ça c’est à condition que les miliciens qui sont sur nos routes actuellement, ne nous poussent pas à accélérer notre calendrier. Ce qu’ils sont en train de faire, les intimidations qu’ils sont en train d’occasionner, sont de nature à nous dire que ça ne sera pas lundi, ça va commencer dimanche. Parce qu’on sait tous qui a peur, c’est le menteur, c’est le corrompu, c’est le dictateur, c’est l’assassin, ce sont eux qui ont peur (… ). Ceux qui ont peur, on les connait. C’est Alpha Condé, c’est monsieur Mohamed Diané, c’est Damaro et tous les militants corrompus qui sont dans leur parti politique et dans le cercle de la tyrannie du pouvoir d’Alpha Condé.  Il ne faut pas qu’on échoue, si le lundi quelqu’un d’entre eux réussit à rejoindre son bureau, c’est qu’on aura échoué. Nous ne devons pas échouer le lundi parce qu’aujourd’hui, pour les vaincre, il y a trois choses. La première, c’est lorsque le peuple a décidé qu’il n’a pas peur de ceux qui tirent sur lui et décide d’envahir les espaces publics, la dictature s’effondre. Lorsque ceux qui tirent ont décidé de ne plus tirer, c’est ce qui est arrivé au Soudan, en Égypte et au Burkina il n’y a pas très longtemps. Parce que les militaires guinéens, les gendarmes et les policiers se sont engagés solennellement à ne pas ouvrir le feu sur leurs frères guinéens. Personne ne tirera, et comme je l’ai annoncé, soyez sans crainte, parce que 80 petits drones vont être lâchés à 5 heures du matin pour surveiller toutes les rues de Conakry, pour faire en sorte que rien ne nous échappe. Tous ces drones sont munis de caméra infrarouge de haute définition pour nous permettre d’identifier chaque individu qui sera en mouvement.  Nous serons capables de faire des zooms pour prendre son visage, pour que le visage de la tyrannie soit connu, pour que les assassins puissent être démasqués et pour que ça serve à la cour pénale internationale. La troisième chose pour arriver au bout de la dictature, c’est le soutien de la communauté internationale. Vous l’avez entendu au Niger, aux États-Unis, en France, au Nigeria et partout en Afrique, les gens disent à Monsieur Alpha Condé que nous n’accepterons pas la modification de la constitution. Alors le lundi, c’est le lundi de la justice, c’est le lundi qui va mettre fin à ce pouvoir moribond, violent, incompétent et incapable de monsieur Alpha Condé »

Décryptage : Thierno Sadou Diallo

 

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