Pour tirer sur l’UFDG, Amadou Damaro rappelle la lutte du jihadiste Amadou Koufa dans la sous-région

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Dans l’émission Les Grandes Gueules de la Radio Espace fm, le chef de la Majorité présidentielle Amadou Damaro Camara n’a pas été tendre mardi avec des responsables de l’UFDG, principal parti de l’opposition- dont Cellou Dalein Diallo. Interrogé sur les sorties récentes de Ousmane Gaoual Diallo qui a annoncé que Cellou sera de force installé en 2020 à Sékhoutouréya et Fodé Oussou qui « incite au jihad », Damaro Camara a trouvé que la condamnation de Cellou Dalein qui a suivi sur TV5 Monde est une  »hypocrisie… »

 » (…) Puisqu’il y a une hypocrisie qui entoure tout ça. Ça s’installe dans le temps. C’était d’abord à Chicago quand Cellou lui-même a dit : ‘’nous sommes d’accord avec les Sousous, en cas de problème ils vont nous supporter’’. La question c’était c’est qui nous. Deuxièmement, il a dit : ‘’êtes-vous prêt à mourir ? [L’animateur l’interrompt pour dire que c’était un montage]  Comme vous pensez que c’est un montage, donc, il l’a dit dans ce montage. C’est la même chose que Fodé Oussou répète. Êtes-vous prêts ? dans les mêmes expressions. Quand Gaoual qui n’est pas n’importe qui dans l’UFDG dit qu’ils vont installer [par coup de force Cellou Dalein Diallo au pouvoir en 2020], ils n’ont même pas de respect pour le peuple de Guinée qui doit élire. « On va installer en 2020 par la force ». Au même moment, dans la sous-région, un certain Amadou Koufa [nom de guerre d’Amadou Diallo, 58 ans, un djihadiste malien. Il est pendant la guerre du Mali le chef de la Katiba Macina, un groupe affilié à Ansar Dine, puis au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans selon Wikipedia] invite une franche de la population ouest-africaine à aller au djihad et que le parti à prédominance de cette communauté, le vice-président qui dit « nous allons au djihad ».  Il y a lieu forcément d’être inquiété. J’ai toujours dit ici que la rhétorique politique peut être plus dangereuse que des armes de destruction massive. La [radio] mille collines, c’est la parole qui a coûté la vie à un million de vies. C’est ça la peur. Le mot djihad, je n’apprends pas de Makanéra, veut dire l’effort. La connotation qu’on donne aujourd’hui au djihad, c’est une certaine façon la lutte violente. C’est la perception anti-occidentale et qui prévoit aujourd’hui. C’est extrêmement important qu’on veille sur notre langage parce que nous sommes suivis par des gens qui n’ont aucune idée de nos programmes politiques. À la limite, j’ai dénoncé ici, l’UFDG est en train de quitter son programme de société pour faire l’acquisition du pouvoir une cause ethnique. C’est extrêmement grave et c’est ce que je dénonce de force. (…) »

Décryptage : Mohamed Cissé

 

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