Pr Bano Barry : ‘’il n’est écrit nulle part dans un document que l’ordre des examens doit commencer par l’entrée en 7ème année’’

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Selon le professeur Bano Barry, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, invité ce mercredi 7 juillet 2021 dans l’émission « Mirador’’ de FIM Fm, il est prévu 31 semaines de cours. Il ajoute que dans les conditions normales, lorsque vous atteignez 27semaines de cours, vous êtes autorisés à procéder aux examens, tel que prévu dans les textes de la Guinée.

« Parce que 27 semaines, ça signifie grosso modo 85% du programme et nous sommes dans les délais. Et je peux vous dire que c’est la première fois, depuis pratiquement 5 ans, qu’on atteint 27semaines sans interruption, sans mouvement particulier empêchant la tenue des cours correctement. Donc on est dans les normes », a-t-il indiqué.

Pr Bano Barry trouve bizarre que les gens pense que le nouveau calendrier lui a été imposé par le chef de l’État, le professeur Alpha Condé.

« C’est bizarre parce qu’en conseil des ministres, je n’ai pas entendu le président de la République donner des instructions. Il n’a pas dit d’organiser les examens. Il a demandé aux deux ministres en charge des sous-secteurs où il y a des examens de proposer un calendrier pour les examens. En tout cas je suis confus parce que le président de la République, en conseil des ministres, nous a demandé de soumettre un calendrier pour la tenue des examens nationaux. Parce qu’en début d’année, l’Inspection générale fait toujours une projection sur l’année scolaire en indiquant dans le meilleur des mondes le déroulement des cours. Ce document n’est pas une Bible, c’est un document de travail qui permet de donner des indications précises sur la façon dont les enseignants devraient se comporter et à partir du moment où vous atteignez un certain seuil, vous pouvez faire des descentes pour vérifier le niveau de progression pour pouvoir déterminer est-ce qu’il y a des ajustements à faire. Cette année, il y a eu deux inspections. La première inspection a eu lieu dans les environs du mois de mars et une seconde qui a eu lieu au mois de juin », a-t-il indiqué.

Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation dira qu’il n’est écrit nulle part dans un document que l’ordre des examens doit commencer par ceci ou cela. Pour lui, commencer par le bac, c’est une façon d’empêcher les candidats de tenter quoique ce soit.

« En fait, il y a eu une tradition établie pendant de longues années, qui fait qu’on commence par l’entrée en 7ème année. Après on suit avec le BEPC et on termine par le Baccalauréat. Le problème en Guinée, c’est que tout le monde parle de changement mais dès que vous changez, on vous dit pourquoi vous avez changé. Ecoutez, qu’est-ce qui empêche de commencer par le baccalauréat? Rien.  C’est une façon  d’innover, de proposer autre chose de faire différemment et de voir qu’est-ce que ça donne .L’examen d’entrée en 7ème année se termine dimanche. Je ne sais pas où vous avez fait le Bac mais toutes les fois que je suis passé à Conakry, ce qui faisait la caractéristique des examens, c’est que les examens se faisaient sous la pluie. Demandez à tous ceux qui vivent à Conakry. Et ça se faisait à l’époque au mois de juin et il pleuvait énormément. Si vous regardez la météo, le monde a changé aujourd’hui, vous avez l’impression que n’êtes même pas au mois de juillet. En fait, la pluie a décalé en tout cas sur mon expérience de vécu à Conakry. Aujourd’hui, les grandes pluies c’est dans la deuxième partie du mois d’août, septembre et même au mois d’octobre. L’année dernière, si vous vous rappelez, on avait fait les examens au mois d’août, en plein août et on n’a pas été capable d’amener les candidats de  Kassa à Conakry. Il a fallu envoyer une équipe d’évaluateurs au niveau de Kassa . Vous prenez certaines préfectures de l’intérieur, l’année dernière, il y a à Gaoual d’un côté où il fallait traverser le fleuve Bantala, ils ne pouvaient pas traverser, les examens n’ont eu lieu qu’à l’ouverture. On a voulu innover pour une raison très simple : c’est que vous avez le baccalauréat qui termine, vous mettez en place les dispositifs de l’examen. Et le baccalauréat est l’examen phare, l’examen où il y a plus de tentatives de fraude. Donc, si vous commencez par le baccalauréat, vous créez une sorte psychose  sur le baccalauréat, de telle sorte qu’avant que les candidats ne puissent penser avoir des liens et puissent développer des stratégies et tout ce qui s’ensuit, le bac est terminé », a-t-il fait remarquer.

Selon le ministre Bano Barry, plusieurs stratégies ont été prises pour sécuriser les examens afin qu’il n’y ait pas de fraude.

 Christine Finda Kamano

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