Pr Hassane Bah encense Charles Wright : « c’est la première fois qu’un procureur rend public le résultat d’une autopsie »

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Le médecin légiste, professeur Hassane Bah s’est prononcé sur l’autopsie qu’il a réalisée sur le corps du jeune Thierno Mamadou Diallo, tué par balle, à Hamdallaye le 1er juin dernier et le travail du procureur général près la cour d’appel de Conakry.

Professeur Hassane a tenu à saluer les efforts de Charles Wright pour élucider les causes de la mort de Thierno Mamadou Diallo. Pour le médecin légiste, le travail du procureur général est une première en Guinée : « En 30 ans de pratique de cette médecine légale dans ce pays, avec près 200 autopsies par an ces 10 dernières années, c’est la première fois qu’un procureur organise une conférence de presse et rend public le résultat d’une autopsie. C’est un pas très important qu’il a franchi et qui aujourd’hui permet de montrer la volonté en tout cas d’une justice à réconcilier avec les justiciables. Donc je voudrais le féliciter pour cela », a souligné Professeur Hassane Bah.

Poursuivant, il a confirmé les propos du procureur Charles Wright sur les résultats de l’autopsie que ce dernier a présenté à la presse : « Comme l’a dit monsieur le procureur, mon équipe a été requis par le parquet. Donc à l’effet de procéder à une autopsie du jeune Thierno Mamadou, de déterminer les causes du décès. Donc ce que nous avons fait, nous avons examiné le corps. Si vous avez vu la première partie du rapport, il a été montré un peu que lorsqu’on parle d’autopsie, on ne peut faire l’autopsie que chez un cadavre. Donc, il fallait montrer effectivement qu’il y a les signes de mortalité en rapport avec la mort. Donc, on a travaillé sur un cadavre. c’est pas sur une personne vivante qu’on a opéré. On a trouvé sur cette personne effectivement les traces de projectiles…Il s’agissait très bien d’un orifice d’entrée lié à un tir par balle. Nous avons essayé de faire la reconstitution de la trajectoire du projectile sur le corps. Parce que ce n’est pas le fait qu’il ait reçu un projectile, c’est pour déterminer que c’est le projectile qui a entraîné la mort. Le projectile n’a pas traversé une personne qui est déjà morte… Nous avons remis le rapport à monsieur le procureur, nous lui avons expliqué effectivement, qu’il est mort et ensuite la mort est imputable au passage de ce projectile […]. Donc ce que je peux dire, ce n’est pas un tir à bout couchant. Ce n’est pas un tir à bout intermédiaire. Ça ne peut être que à un bout portant ou au delà. En français facile, c’est que le tir a été effectué à une distance supérieure à 30 mettre », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, Professeur Hassane Bah soutient qu’il est bien possible de remonter et retrouver le détenteur de l’arme si l’arme est enregistrée.

Christine Finda Kamano
622716906

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