Procès de Diouldé : ‘’nous étions venus ici dans l’esprit de repartir avec notre confrère’’ (URTELGUI)

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Au sortir  de la première audience au tribunal de première instance de Dixinn le mardi 13 avril 2021, dans l’affaire du journaliste sportif et historien Amadou Diouldé Diallo, qui est poursuivi  par le procureur Sidy Souleymane N’Diaye pour « Offenses, atteintes au président de la République », le Président de l’Union des Radios et Télévisions Privées de Guinée (URTELGUI), Aboubacar Camara, qui était présent dans la salle, a expliqué pourquoi le silence prolongé de l’association qu’il dirige  sur le cas Diouldé.

À l’entame, il a fait savoir qu’il était personnellement  affecté par tout ce qu’il a entendu, surtout ce qui a sanctionné ce premier jour. Avant d’ajouter ceci : « Nous étions à notre manière en train de mener les démarches pour qu’en amont le procès puisse accélérer, en aval, si vous voulez même, à la libération de Diouldé, c’est-à-dire une gestion du dossier à l’amiable. Nous n’avons pas fait donc des déclarations officiellement. », a-t-il rappelé. 

« Aujourd’hui, nous avons aimé que le procureur ait placé le dossier sous le joug de la L002. Ce qui veut dire par ricochet que nous les associations, en toute liberté,  nous pouvons désormais entrer en action. Nous étions dans les négociations, nous étions venus ici dans l’esprit de repartir avec notre confrère, le doyen Diouldé mais très malheureusement le juge, le seul maître du débat en a décidé  autrement. »

Pour justifier le silence  des organisations faîtières de la presse, le président de l’URTELGUI a dit : « le doyen Diouldé depuis un moment relevait de la RTG avant d’être enlevé par le ministre Makanéra à l’époque. Donc on a beaucoup attendu le syndicat de la RTG pour essayer de mettre en marche le mécanisme de soutien et autre. Vous savez, quand un journaliste est en porte-à-faux avec la loi ou il est inquiété, nous nous referons d’abord à l’association à laquelle le journaliste ou son média  appartient. A partir de là, nous autres, on fait ce qu’on appelle un soutien en commun…Nous ne sommes pas spécialistes en matière de droit mais nous savons une seule chose, si les démarches qui se passaient à l’ombre n’avaient pas prospéré, je crois qu’aujourd’hui on ne serait pas en train de requalifier les faits et juger Diouldé sur la L002. »

 Mamadou Yaya Barry        

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