Rencontre entre la Mission conjointe et Cellou: « on a eu droit au langage diplomatique’’ (Aliou Condé, UFDG)
Le président de l’Union des forces démocratqiues de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo qui exigeait la levée du blocage de son domicile avant toute rencontre avec la mission conjointe de la CEDEAO, de l’UA, des Nations Unies l’a finalement reçue hier lundi. Cette délégation conduite par le président de la Commission de la Cedeao est venue désamorcer la crise post-électorale après un scrutin qui donne officiellement le président sortant Alpha Condé largement vainqueur avec plus de 59% des voix
Joint, mardi 27 octobre 2020 par nos confrères de la radio Espace, FM, le vice-président de l’UFDG, Aliou Condé est revenu sur les temps forts de cette rencontre qui ne suscite pas, dit-il, beaucoup d’espoir chez le parti du principal challenger du président Alpha Condé.
Selon Aliou Condé, les thèmes abordés lors de la rencontre étaient « le processus électoral et le second point le problème des violences ».
« Nous avons eu droit au langage diplomatique, on a pris acte. Mais la communauté internationale on l’a rendue responsable de tout ce qui est arrivé parce qu’elle n’a pas voulu prêter une oreille attentive au cas de la Guinée », se lâche-t-il.
Rappelant que la délégation n’a pu obtenir la libération du bureau de Dalein, et la levée du blocus de son domicile.
» Finalement on s’est dit de toutes les façons, il faut échanger avec eux, leur donner notre point de vue par rapport à tout ce qui s’est passé. Puisqu’ils ont été des acteurs avant et ils viennent maintenant après, il est bon toujours de leur donner notre explication », explique-t-il.
Par ailleurs de s’interroger : la délégation qui n’a pas pu obtenir la sortie du confinement de Cellou Dalein Diallo pourra-t-elle parvenir à rétablir la vérité des urnes ?
« Quelque chose aussi élémentaire n’a pas pu être obtenu, ce n’est pas la vérité des urnes qui va être rétablie. Qu’à cela ne tienne, mais nous ne perdons pas espoir c’est un débat qui doit continuer pour l’encrage de la démocratie », estime-t-il. Et d’assurer : « nous allons faire recours à la cour constitutionnelle sans se faire d’illusions(..) ».
Elisa Camara
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