Résidence du préfet de Gaoual : « quand ça pleut, l’eau rentre et ça coule comme une rivière »

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La préfecture de Gaoual, dans la région de Boké, est l’illustration parfaite de la pauvreté des localités de la Guinée. Manque d’infrastructure de base, comme les bâtiments administratifs, routes, manque de courant électrique et de l’eau pour ne citer que ceux-ci.   Il suffit juste de faire un tour pour constater les faits. Dans un entretien qu’il nous a accordé, le premier magistrat de cette juridiction, nous  confie que même, lui en personne, il n’a pas de résidence. En outre, l’insécurité bat son plein.

« Le centre-ville si ce  n’est pas la saison des pluies, nous vivons dans la poussière, on n’a pas de route, la voirie urbaine est complètement dégradée. Ensuite, la route de Boké, ça c’est ma préoccupation, c’est mon cri du cœur. Boké-Gaoual, nous interpellons l’Etat que cette route soit bitumée, puisque cette route est une route internationale, qui relie trois pays de la CEDEAO (Guinée-Bissau, la Gambie et le Sénégal). Je vous dis sans ambages et sans risque de me tromper, Gaoual n’a jamais connu de réalisation, pendant les fêtes tournantes en Guinée, aucune infrastructure. Regardez la résidence où loge moi le préfet, c’est dans un état de vétusté, quand ça pleut, l’eau rentre et ça coule comme une rivière. Je suis en train de colmater les brèches pour y vivre. En dehors de ça, les services publics, le commissariat central n’a pas de bureau, on est en train de chercher à déplacer le palais de justice, pour qu’ils puissent  travailler dans des conditions adéquates », affirme le colonel Augustin Fancinadouno.

Poursuivant, le préfet de Gaoual, enfonce le clou en ces termes:  » L’électrification, ça va pas, parce que, nous, nous voulons le courant 24 heures. Actuellement, on a le courant de 19 h à 1 h du matin, c’est un groupe électrogène. L’eau également, lorsque j’ai pris fonction j’ai trouvé que ce  projet-là qui dormait, je le réveille »,  précise le préfet de Gaoual.

La préfecture de Gaoual est aussi confrontée au phénomène d’insécurité. C’est pourquoi  le colonel Augustin Fancinadouno a mis en place des mesures pour éradiquer ce phénomène, nous confie le préfet.

« La nuit, la patrouille tourne entre Gaoual Kounsitel et autre, c’est une patrouille mixte, l’armée, la gendarmerie, la police, l’environnement et la douane. Pour traquer les bandits. A ma prise de fonction, la semaine qui a suivi, un braquage a été enregistré ici.

 Donc c’est en ce moment que j’ai pris toutes les dispositions que vous voyez. La consommation de la drogue est une pratique courante, mais les forces de défense et de sécurité sont d’arrache-pied pour traquer ces gens-là », conclut le colonel Augustin Fancinadouno.  

Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé.

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