Retrait du jus 24H energy : Qui prendra les risques? « L’opérateur », dit le DG de l’ONCQ

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En application de l’article n° 3 de la loi L/003/AN/ du 04 Juillet 2021, portant Contrôle des Denrées, Marchandise et Service Alimentaires et Répression des fraude Commerciales, le ministère du commerce d’industrie et des PME, a pris une décision à travers l’ONCQ (Office National du Contrôle de Qualité), relative à la saisie, le retrait et la destruction de la boisson « 24 heures energy », produite dans l’intervalle du mois décembre dernier à nos jours.

Cette mission régalienne qui a pour objectif d’éviter la population, certaines maladies liées à la consommation de ce liquide. Si cela constitue un acte de santé publique, il n’en demeure pas moins que les commerçants eux soient impactés par la mesure. Alors qu’est-ce qui est prévu pour les rétablir dans leurs droits?

« Madame la ministre m’a instruit d’élargir au directeur national de l’industrie, celui du commerce intérieur et de la concurrence. Qui parle de commerce parle de ces directions. Dans le processus de vérification standard, on a ce qu’on appelle la notification de saisi conservatoire. C’est un document que nous mettons à la disposition du commerçant dans ce cas d’espèce. Instruction a donnée à tous les inspecteurs et contrôleurs sur le terrain. Chaque lot identifié, qu’on fasse une notification conservatoire. Ce document prend en compte l’adresse complète de l’opérateur. Son numéro de téléphone, le lieu d’indication géographique. Tous ces documents seront collectés par commune et par préfecture. Et comme je l’ai tantôt dis, l’opérateur depuis que l’affaire a commencé, a toujours montré la bonne foi. Nous en sommes sûrs que le procès qui va être mis en place, une solution sera trouvée là-dessus. Parce que vous êtes tous d’accord avec moi, que ce n’est nullement pas la faute du commerçant. C’est une maladie qui est détectée et il faut qu’on assume et l’opérateur sera obligé de prendre en compte, tout ce qui va tomber comme risque», a martelé Mohamed Kadiatou Sylla, directeur de l’ONCQ.   

Selon le Directeur général, ce produit impropre à la consommation et saisi à la Société American Beverages (SABEV) Sarl, a, après plusieurs analyses, représenté 6,7%, un taux d’accidité supérieur à la norme internationale qui est de 6%. C’est pourquoi il a prévenu que désormais : « Aucun lot de produits ne sera sur le marché guinéen, sans être analysé», a-t-il averti. 

Sâa Robert Koundouno

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