Le président du Comité inter-parties CIP, Bakary Mansaré a ouvert ce vendredi, 3 juillet, la première rencontre entre les partis politiques, la société civile et les partenaires nationaux et internationaux. Il est question de discuter sur la présentation des dispositions relatives à la mise en place des démembrements, la révision exceptionnelle des listes électorales complémentaires et le chronogramme de la présidentielle de 2020.
Dans son discours d’ouverture, Bakary Fofana a parlé des différentes thématiques qui vont meubler la rencontre. « Cette session tourne autour de trois (3) thématiques majeures qui sont : Le projet de chronogramme technique, la remobilisation des démembrements, la révision à titre exceptionnel des listes électorales pour un fichier électoral accepté, pour qu’ensemble, comprendre le mode opératoire, les dispositions mis en œuvre pour la bonne réussite de ces opérations électorales. La CENI vous convie aisément à un débat fructueux, sans faux-fuyant, dans un respect mutuel. C’est à travers ces débats que les suspicions seront dissipées et que les méfiances seront transformées ou converties en confiance. Nous attendons donc vos observations pour des propositions afin que la CENI à travers son cadre juridico-administratif qui l’encadre puisse prendre ses propositions pour pouvoir avancer », dit-il.
Présent à cette rencontre, le président du parti PDC, formation politique qui a participé aux élections législatives. Mohamed Cissé a dit sa crainte liée à la capacité de la CENI d’organiser des élections transparentes.
« Je pense que c’est tout à fait normal que la CENI appelle les chefs des parties prenantes pour venir assister aux préparatifs d’une élection en Guinée. Aujourd’hui, nous sommes venus, nous sommes au début et on est en train de nous présenter le chronogramme. On va voir le contenu et après on se prononcera là-dessus. Vous avez vu les dernières élections, tout le monde à des doutes par rapport à la capacité de la CENI. Parce que je vous fais comprendre que les élections législatives qui viennent de se passer, au lieu que les partis politiques aient un mois de campagne, on est allé jusqu’à deux mois de campagne dû à beaucoup d’anomalies au niveau de la CENI. Nous craignons que ça soit le même cas pour ces élections présidentielles aussi », dit Mohamed Cissé
Il faut noter que plusieurs partis politiques de l’opposition, ont brillé par leur absence lors de cette rencontre en prélude à l’élection présidentielle.
Mohamed Cissé
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