Rêver, c’est bon pour la santé

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Selon plusieurs études récentes, le sommeil paradoxal, la phase du sommeil au cours de laquelle nous nous souvenons de nos rêves, joue un rôle important dans la façon dont notre cerveau gère les situations auxquelles il est confronté.

Gestion des émotions, de la douleur, activité du cerveau : les bienfaits du sommeil paradoxal sur notre santé sont nombreux. Plusieurs études réalisées ces dernières années suggèrent par exemple que le sommeil paradoxal peut affecter la précision avec laquelle nous pouvons lire les émotions et traiter les stimuli externes. Matthew Walker, professeur de psychologie à l’Université de Californie a par exemple prouvé que les personnes qui atteignent la phase du sommeil paradoxal durant une sieste sont ensuite plus aptes à juger les expressions faciales de leur entourage que ceux ayant fait une sieste plus courte.

Walker et ses collègues pensent également que les rêves constituent une forme de « thérapie ». Les personnes confrontées à des images provoquant une très forte émotion seront moins susceptibles de ressentir la même chose après une bonne nuit de sommeil. « Le rêve fournit un baume apaisant nocturne qui adoucit nos expériences émotionnelles de la journée afin que nous nous sentions mieux le lendemain », explique Walker au Time.

Enfin, une étude récente menée par des chercheurs à l’Université Rutgers suggère que la qualité du sommeil d’une personne avant un événement traumatique peut jouer un rôle dans la façon dont le cerveau réagit cette situation effrayante. « Au plus le sommeil paradoxal est important, au plus l’effet lié à la peur diminue », écrivent notamment les scientifiques dans leurs résultats.

Sommeil paradoxal, kézako ?
Mais qu’est-ce que c’est exactement, le sommeil paradoxal ? C’est la dernière phase de sommeil durant laquelle le cerveau est le plus actif, et les rêves plus élaborés. Plusieurs cycles de sommeil, d’environ 90 minutes, vont se succéder durant la nuit ; nous passons ainsi plusieurs fois dans la phase de sommeil paradoxal durant une même nuit.
Durant ces phases paradoxales, le cerveau enregistre une forte activité dans les régions visuelles, motrices, émotionnelles et de la mémoire autobiographique. Cependant, il y a également une diminution de l’activité dans d’autres régions, comme celle de la pensée rationnelle par exemple, ce qui explique pourquoi nos rêves peuvent parfois nous sembler absurdes. Les rêves dont nous nous souvenons au réveil ne sont d’ailleurs qu’une petite partie du sommeil paradoxal, le cerveau étant très actif tout au long de cette phase.

Comment allonger son temps de sommeil paradoxal ?
En moyenne, le sommeil paradoxal représente entre 20% et 25% du temps que nous passons endormi. Pour la scientifique Shira Lupkin, la seule solution pour gagner en sommeil paradoxal est tout simplement… de dormir plus!
L’alcool, la nicotine, les lumières artificielles le soir ou encore le réveil sont également des facteurs qui altèrent la qualité du sommeil. « Se réveiller tous les jours à l’aide d’un réveil brise systématiquement les périodes de sommeil paradoxal les plus longues. Imaginez être poussé à l’extérieur du cinéma alors que le film arrive presque à sa fin », explique Naiman dans son étude. N’hésitez donc pas à vous octroyer de temps en temps et dans la mesure du possible des réveils naturels, sans alarme.

Source : Time, Science Daily

 

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