Revue de la presse : violences à Macenta, opacité sans fin dans les mines, nomination du PM, à la Une des journaux

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Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires Le Lynx, La Lance, L’observateur et le Quotidien national Horoya se sont intéressés à plusieurs sujets dont les violences survenues récemment à Macenta, la visite du vice-président malien en Guinée, nomination d’un Premier ministre et l’attribution des permis et gestion des recettes minières.

Dans sa parution du 13 janvier 2021, le Quotidien national Horoya a barré à sa Une : Sécurité transfrontalière, le vice-président de la transition malienne à Sékhoutouréya. Sur la question, le journal révèle que « le Président de la République, Pr Alpha Condé et le numéro 2 de la transition au Mali, le Colonel Assimi Goita ont échangé sur la sécurité transfrontalière, notamment au nord du Mali. Après plusieurs heures d’entretien avec son frère, le président Alpha Condé, le vice-président de la transition au Mali est revenu sur l’objet de sa visite à Conakry. ‘’Tout d’abord cette visite se situe dans le cadre de l’invitation de son Excellence le Pr Alpha Condé. Il était aussi de transmettre les salutations chaleureuses de son frère, son Excellence Bah Ndaw. Ensuite, le remercier par rapport à son engagement lors du sommet d’Accra qui a abouti à la mise en place de l’organe de transition (…)’’. Quant au président Alpha Condé, il a rappelé la présence des troupes militaires guinéennes au Mali depuis 2014. Il a par ailleurs rappelé que la Guinée sera toujours aux côtés de ce pays frère pour stabilité. »

« Attribution des permis et gestion des recettes minières en Guinée. Une opacité sans fin », place ainsi Le Lynx. Sur le sujet, le satirique écrit : « Peut-on affirmer que les mines guinée-haines sont bradées ? Ce secteur a connu la plus grande croissante ces 10 dernières années. Entre les conditions floues d’attribution des permis et la gestion opaque des recettes minières par des administrateurs publics, les retombées des activités d’expiration, notamment dans la zone de Boké, tardent à se faire sentir, au grand dame des populations qui subissent les impacts de l’extraction et du transport des minerais. Cette enquête fait partie de la série d’articles que Le Lynx vous propose sur la gouvernance économique en Guinée. Elle est réalisée avec l’appui d’OSIWA (Open Society Initiative for West Africa). »

Pour sa part, L’observateur du 11 janvier met à sa Une : « On en sait un peut plus sur la Primature. Et si s’était Mama Kanny ? » L’hebdomadaire écrit : « Certains voudraient la voir supplanter à pied levé Kassory Fofana afin de redorer le blason de la délinquance financière, une délinquance instaurée, voulue et entretenue par des petits malins tapis dans l’ombre et protégés par Alpha Condé lui-même. D’autres ne veulent pas du tout de Mama Kanny Diallo, car c’est d’elle qu’il s’agit. Pour des raisons subjectives ou évidentes propres à eux, la ministre du Plan est tout, sauf quelqu’un de bien à la tête de la Primature. Pour l’intéressée, sa préférence reste l’actuel département qu’elle gère avec autant de rigueur que de professionnalisme. Selon des sources concordantes, Mama Kanny Diallo n’est pas prête à assumer d’autres fonctions qui ne soient pas le Plan et le Développement économique. C’est son domaine à elle… »

Quant à l’hebdomadaire La Lance, il a dans sa parution du 13 janvier 2021 barré à sa Une : « Guinée/Violences ethniques à Macenta. C’est l’arbre qui cache la forêt ». Sur la question, le journal commence par rappeler que depuis plus de 30 ans, « la Guinée Forestière est un foyer de tension permanent secoué par des tensions récurrentes, exacerbées par l’accroissement de la pauvreté, la non résolution de la question foncière, les discours haineux des politiciens médiocres. Et les guerres dans les pays voisins (Libéria, Sierra Leone, Côte d’Ivoire) qui ont impacté durement sur la cohabitation entre les habitants de la Région. Le journal signale que les causes de ces conflits sont multiples ; elles sont endogènes (mal gouvernance et corruption…) et exogènes (apparition de réfugiés venus des pays frontaliers). « Devant les menaces d’implosion sociale, des études avaient été faites pour faire le diagnostic de la situation et proposer aux autorités en charge de la gestion du pays des pistes de solutions », rappelle le journal.

A la semaine prochaine !

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