Sanctions contre la Guinée et le Mali : Sidikou de l’UA annonce « le pire si rien n’est fait d’ici le 12 décembre »

Le Nigérien Maman Sambo Sidikou, Haut Représentant du Président de la Commission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel a organisé mercredi une série de rencontres entre son institution et les diplomates des pays du Sahel. La Guinée a pris part à cette rencontre au siège de l’institution à ACI200, dans le quartier d’affaires de Bamako, capitale du Mali. 

Au cours de cet entretien, beaucoup de révélations ont été faites par le diplomate africain à ses homologues africains présents à cette rencontre. C’est le cas notamment du représentant de la CEDEAO en Guinée, Mr Mario Gomez Fernandez.

Dans son allocution, M. Sidikou a fait le compte rendu du sommet extraordinaire de la CEDEAO. 

Selon lui, ce qu’il faut retenir de ce sommet extraordinaire, c’est la défiance vis-à-vis de la CEDEAO par le Mali et la Guinée.

Il a ensuite évoqué les sanctions ordinaires de la CEDEAO. « Pourquoi la CEDEAO maintient les sanctions et se contente des gels des avoirs et interdiction de voyage pour quelques personnes ? C’est parce que la CEDEAO ne veut pas faire souffrir la population, c’est pourquoi elle a maintenu ses sanctions ordinaires jusqu’au 12 décembre. Une manière de donner le temps à la Guinée et au Mali de prendre une bonne décision dans l’intérêt de leurs peuples. Je pense que si rien n’est fait d’ici le 12 décembre, il faut s’attendre au pire, c’est-à-dire, les sanctions les plus dures. Je pense que la CEDEAO voit une défiance vis-à-vis de son institution, donc il faut sauver sa crédibilité. », a-t-il martelé. 

Moussa Oulen Traoré, correspondant à Bamako (Mali)

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