Intervenant ce mercredi, 5 février, sur les ondes de la radia Espace Fm dans son émission ‘’les Grandes Gueules’’ Sékou Koundouno, membre influant du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), s’est exprimé sur le couplage des élections législatives et le référendum le 1er mars 2020. Lisez cet extrait !
« Sans surprise, hier, vous le savez que le FNDC a ses militants et sympathisants à Sékhoutouréya, à la Primature, aux renseignements généraux et dans tous les services gouvernementaux. Nous avions déjà été informés du décalage des élections afin qu’elles puissent être couplées au scrutin référendaire illégal et illégitime dont le seul but est de permettre au président de mourir aux affaires et de permettre à son clan mafieux de protéger leurs sales intérêts. Donc, c’est un non évènement au niveau du FNDC. Nous continuons la trêve afin d’accorder tout le respect aux religieux chrétiens et musulmans, qui prend fin demain soir.
Précision et clarification. Quand nous avons rencontré la semaine passée les chefs religieux chrétiens et musulmans, nous avons fait passer un message à travers le coordinateur Abdouramane Sanoh pour informer les chefs religieux qu’un report est en cours qui n’a rien à avoir avec la démarche menée par ces chefs religieux et que ce report était lié aux contraintes techniques et opérationnels de la CENI. Donc, pour nous, il n’y a pas eu report. C’était juste pour faciliter l’acheminement du matériel référendaire illégal et illégitime (…) Dans la stratégie globale d’intervention d’empêcher ce putsch constitutionnel qui n’obéit à aucune convention et à aucun traité. Le FNDC ira au-delà de la résistance. Déjà, sur la table du comité de pilotage, le coordinateur national et les autres vont déterminer toutes les dernières stratégies constitutionnelles, des traités et des conventions. J’ai pu vous le dire que si le gouvernement s’est engagé à défier le peuple de Guinée dans sa dignité et dans son honneur, le peuple de Guinée conformément à la quête de sa souverainement perpétuelle, s’engagera conformément à la constitution guinéenne à respecter les lois et les principes auxquels la nation a souscrit pour défendre son honneur et sa dignité », a-t-il dit.
Mohamed Cissé