Siège du Rpg Arc-en-ciel : un journaliste online arrêté…puis libéré

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Prendre une photo au siège national du parti présidentiel relève-t-il désormais du domaine du risque ? Ce samedi, un journaliste du nom de Abdoul Malick Diallo, friand de belles et inédites photos a tenté l’expérience. Il a été arrêté alors qu’il prenait des photos par des jeunes non identifiés, écrit le site aminata qui a révélé qu’il s’agit bien de son reporter. Le site ajoute que l’appareil de son journaliste a été confisqué et la mémoire retirée. L’infortuné a été ensuite embarqué dans un pick up. Pour la base des Forces spéciales à la Présidence. Pourquoi? Allez demander !
Pour le responsable du site en Guinée Thierno Maadjou Diallo, joint par la rédaction de Mediaguinee, « Malick a finalement été libéré après avoir été brutalisé par la garde présidentielle »
 
 

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1 commentaire
  1. A. Wurie dit

    Et si cet discoure d’Obama au Ghana vise la Guinée ?
    Pourquoi les investisseur étranger net cet bousculent pas sur la port de la Guinée ?
    Réponse d’Obama « Aucune entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l’autorité portuaire est corrompu. »
    Baidy Aribot députe de la mouvance: ‘’La présidence de la République reçoit 1,5 milliard de Francs Guinéens par jour. Tous les jours que Dieu fait du lundi au vendredi, à 11 heures, 1,5 milliard de Francs sortent de la Banque centrale pour alimenter le budget de la présidence de la République’’.
    pourquoi les Guinéen meurent dans l’océan en essayant de fuir leur pays ?
    Réponse d’Obama « Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, et il est temps que ce style de gouvernement disparaisse. »
    Mamady Kaba, président de l’INIDH, dénonce la partialité de la justice en Guinée
    Dans l’interview qu’il a accordée à un groupe de médias, dans la journée de ce jeudi 05 mai 2016 au siège de Guineematin.com, le président de l’Institution nationale indépendante des droits humains a dénoncé avec insistance la partialité de la justice, notamment du fait qu’elle accélère quand le dossier est contre l’opposition et invoque un manque de moyens pour justifier son refus d’agir quand l’affaire est en faveur de l’opposition…
    Extrait d’une Article de Guineenews.org
    Justice à géométrie variable
    L’expérience des trois dernières années montre que le régime d’Alpha Condé utilise la justice pour ses calculs politiques. Le régime est prêt à appliquer la loi de façon expéditive quand cela l’arrange politiquement (c’est le cas de l’attaque de son domicile privé, de la répression des manifestants, de l’affaire BSGR), mais rechigne à laisser la justice faire son travail dans les cas qui ne l’arrangent pas. C’est le cas de la justice guinéenne qui donne une fin de non recevoir à la plainte de la famille du jeune opposant Zakariaou, de l’apathie de l’investigation sur l’assassinat de Mme Boiro, du scandale Palladino, de l’affaire Rusal-Friguia, des assassinats des militants de l’opposition dans les quartiers chauds de la capitale (Bambeto, Hamdallaye, Cosa) qui sont classés sans suite et des crimes de Zogota, Saoro et Hafia qui restent impunis.
    Certains observateurs n’arrivent pas à comprendre la différence de traitement d’un cas de mort dans les mains des forces de l’ordre d’un Diallo Zakariou dans un fief de l’UFDG et d’un Condé Balla dans un fief du parti présidentiel. Dans le premier cas, le régime instruit la justice de donner une fin de non recevoir à toute plainte sur la mort du jeune manifestant aux mains des forces de l’ordre. Dans le deuxième cas, les autorités ne badinent pas. Le ministre délégué à la défense, Abdoul Kabélé Camara situe les responsabilités et suspend trois officiers supérieurs et subalternes de gendarmerie de la région de Kankan pour « faute lourde », dont le colonel Salifou 2 Camara, commandant de région gendarmerie territoriale de Kankan ; le lieutenant-colonel Mamadou Ciré Bah, le commandant de l’escadron de gendarmerie mobile Numéro 9 de Kankan et le capitaine Oumar Sampil, commandant adjoint de l’escadron de gendarmerie mobile Numéro 9 de Kankan. Les Guinéens n’ont pas manqué de noter que certains cas de justice sont plus importants pour le gouvernement, selon l’appartenance ethno-politique de la victime. La justice aux ordres agit vite quand il s’agit de l’attaque du domicile privé du président Condé ou de la mort d’un jeune proche du régime, mais elle indifférente, lente, hésitante ou évasive dans le cas d’un officier suspect défenestré lors d’un interrogatoire musclé, de la mort suspecte d’un jeune opposant, de l’assassinat de sang froid des membres d’un conseil de village, ou de la déportation dans des conditions inhumaines et la torture de jeunes manifestants.
    Pourquoi la démocratie Guinéen et une parodie malgré les élections ?
    Réponse d’Obama «En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont la clé du succès – des parlements puissants et des forces de police honnêtes ; des juges et des journalistes indépendants ; un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu’une presse indépendante. Tels sont les éléments qui donnent vie à la démocratie, parce que c’est ce qui compte dans la vie quotidienne des gens. Alors ne vous y trompez pas : l’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de institutions fortes. »
    Le mal guinéen et que les institutions de la république (parlement, justice, CENI, société civile) son tous ou presque tous inféode a l’exécutif. Les deux qui tentent de résister (presse et oppositions) est sous la pression de toute la puissance de l’État, force de l’ordre justice, media d’êta l’argent des contribuable ect.. tous et mis en contributions pour casse cet deux force de résistance.
    Aboubacar Sylla députe de l’opposition a l’AN: ‘’C’est un clan qui se trouve à la présidence de la république autour du Pr Alpha Condé qui s’est accaparé de tous les pouvoirs. Pour vous montrer que toutes les institutions de la république sont toutes inféodées au pouvoir. Nous avons été à l’Assemblée Nationale, vous savez que la constitution prévoit soixante jours pour adopter le budget de l’Etat. Le président (ndlr, Kory Kondiano) a suggéré que le délai soit raccourci parce que le gouvernement a déposé sur le tard la loi des finances 2016. Nous nous sommes entendus sur un délai d’un mois pour examiner le projet.
    On rend compte au président Alpha Condé que l’assemblée nationale a accepté au lieu de 60 jours prévu par la constitution, on a ramené la session à 30 jours. Le président de la république dit non, il faut ramener à 15 jours. On se retourne pour nous dire de voter ce chronogramme de 15 jours parce que le président a dit que ce délai est long. Il faut qu’il ait maintenant son budget. Ce qui n’est pas valable à nos yeux.
    Ce qui est grave lorsqu’on adoptait ce chronogramme, son représentant au près du parlement était là. Donc, il était censé faire valoir la position du gouvernement ou du chef de l’Etat. C’est pour vous dire que l’assemblée nationale est devenue un service rattaché de la présidence de la république. Elle a perdu son autonomie, ce qui est en soit grave pour un pays.
    Vous avez vu partout le président de l’assemblée nationale faire campagne pour le RPG arc en ciel. Elle devait être le contre pouvoir par excellence. Elle devrait veiller à l’action gouvernementale. Mais elle est devenue un supplétif de l’exécutif. C’est le cas de toutes les autres institutions’’, déplore le président de l’UFC.

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