C’est dans la sous-préfecture de Niagassola qu’une attaque à mains armées s’est produite ce samedi 16 mai 2020 aux environs de 12 heures. Ils étaient au total une dizaine de jeunes lourdement armés à attaquer des commerçants-orpailleurs qui partaient pour le marché hebdomadaire de Tombogo.
C’est par des tirs répétés d’armes automatiques que les orpailleurs ont été surpris et tout le village secoué : « Le samedi matin, les citoyens se préparaient pour se rendre au marché hebdomadaire de Tombogo. A la rivière qu’on traverse, il y avait un groupe de bandits lourdement armés au nombre de 12 personnes. Ils ont commencé à arrêter les gens, tiraient trop fort, finalement ils m’ont tiré dessus, je suis tombé comme mort. Après, je me suis relevé, c’est ainsi que j’ai pris mon fusil traditionnel et tiré sur lui (le présumé bandit ndlr). Donc nous avons fait un rassemblement avec les chasseurs pour aller prendre le corps du présumé bandit. Le même jour, nous avons fait l’enterrement. Après les vérifications, nous avons trouvé un téléphone et une puce Malitel dans sa poche » a affirmé Fabory Kéita, le chasseur ayant tiré sur le présumé bandit.
Dans la même dynamique, cette localité de Balandougou est frontalière à la République du Mali. Et d’après nos informations, les attaques à mains armées y sont récurrentes et la plupart des présumés bandits viendraient du Mali. Une situation qui doit interpeller les autorités guinéennes pour prendre des précautions afin de lutter contre ce fléau.
Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri
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