Ce n’est un secret pour personne qu’à Siguiri, les établissements hôteliers refusent de se plier à la décision de fermer du directeur préfectoral de l’hôtellerie, du tourisme et l’artisanat. De surcroît, les boîtes de nuit fonctionnent à merveille ; toute chose qui contribue à la propagation du COVID-19 à Siguiri, surtout quand on sait que plusieurs cas positifs sont enregistrés avec à la clé, selon nos sources, trois décès.
Cette situation ressort l’incapacité de la direction préfectorale de l’hôtellerie à faire appliquer sa décision.
« Selon la décision de la hiérarchie, à partir de cet instant, tous les propriétaires d’établissements hôteliers doivent obligatoirement fermer ainsi que leurs boîtes. Et quiconque faillit à cette loi tu as affaire avec la police et la gendarmerie. Tout ceci c’est une façon de lutter contre cette pandémie qui a secoué le monde », précise Adama Daouda Kéita. Et de poursuivre : « Malgré les efforts consentis par la direction préfectorale de l’hôtellerie dans la lutte contre l’ouverture des établissements hôteliers, jusque-là un refus total est senti à la volonté des fondateurs des établissements hôteliers d’obtempérer. Véritablement parlant, si les précautions adéquates ne sont pas prises, la préfecture de Siguiri risque d’être la proie du COVID-19 et nous savons que plusieurs personnes sont affectées par la maladie y compris le premier imam Elhadj Sory Magassouba. »
Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri
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