Sit-in devant la Cour constitutionnelle et soutien à Kèlèfa : déjà, des fissures au sein des Forces sociales !!!

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Minées par un problème d’égo, les forces sociales de Guinée peinent à tenir le même discours. Le soutien à Kélèfa Sall, destitué de ses fonctions de président de la Cour constitutionnelle depuis le 12 septembre dernier, a du mal à prendre. Abourahamane Sano de la PCUD, Sékou Koundiano de la Cellule Balai citoyen et proches sont les plus actifs à soutenir le président déchu de la Cour constitutionnelle. Le camp de Dansa Kourouma, patron du CNOSCG s’est pour le moment contenté d’une condamnation de principe.

Hier, Sano et Cie ont rendu visite à Kèlèfa en lui annonçant tout leur soutien dans son bras de fer qui l’oppose aux huit conseillers de la Cour. Ce geste suffit-il ? Assurément non. D’autres acteurs de la société et non des moindres, contactés mardi soir par Mediaguinée, ont désapprouvé la démarche des forces sociales. Ce groupe anti sit-in rappelle à juste raison ‘’le putsch’’ qui a été orchestré par le pouvoir et l’opposition pour faire partir Bakary Fofana de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

« En ce moment, personne n’a parlé de violation de la loi. Parce qu’on voulait abattre Bakary. Alors que la loi a été violée. Et ironie, c’est le même Kèlèfa qui avait tranché en défaveur de Bakary. Ce qui arrive à Kélèfa aujourd’hui, c’est ce qui était arrivé à Bakary dans l’indifférence totale de la classe politique et des acteurs de la société civile. Donc, nous on ne s’associe pas à cette parade insensée qui ne n’aboutira pas. Kèlèfa n’a qu’à partir parce que ses collaborateurs ne veulent pas de lui. On ne force pas l’amour et le pouvoir. C’est aussi simple que ça. Cette affaire c’est entre membres de la Cour. C’est tout. La grandeur d’un homme c’est de savoir partir à temps, dans l’honneur. Ceux qui soutiennent Kèlèfa bec et ongle aujourd’hui savent pourquoi ils le soutiennent. Pourvu qu’ils ne parlent pas au nom du peuple de Guinée qui a d’autres chats à fouetter », a lâché Lansana Diawara, directeur exécutif de la Maison des Associations et Ong de Guinée (MAOG).

Quant à Dansa Kourouma, joint ce matin, il dit partager la non violation de la loi mais ne participera pas au sit-in de ce mercredi. Pourquoi? Allez savoir.

Déjà à Kaloum, l’atmosphère ne semble pas être propice à un sit-in devant la Cour constitutionnelle, ce mercredi. Des dispositions idoines seraient déjà prises pour éviter tout dérapage à Kaloum, centre administratif et des Affaires de Conakry.  Le match est-il complètement plié pour M. Sall ? La réponse, c’est le 27 septembre prochain…

Noumoukè S.

 

 

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1 commentaire
  1. Sylla dit

    Ça veut simplement dire que le combat n’est pas sincère. Ils sont des malhonnêtes. Des m’as tu vu.
    C’est Lansana Diawara qui a vu juste.

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