SLECG/Bisbilles entre Aboubacar Soumah et Oumar Tounkara : ‘’si on a peur d’être arrêtés, alors on arrête le combat’’ (vidéo)   

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Peut-on parler d’un éventuel divorce entre le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) Aboubacar Soumah et son très fort adjoint Oumar Tounkara ? En tout cas, les séquelles d’une séparation entre les deux hauts responsables commencent à se manifester. Ce samedi 24 novembre, au siège du SLECG à Donka, les deux personnes ne partageaient pas du tout un même avis. Ce qui a poussé même Aboubacar Soumah a dire ceci : ‘’ j’avais vu cela très longtemps, je veux qu’on se respecte au sein de notre corporation’’.  Des propos qui n’ont pas plus  à Oumar Tounkara qui voulait quitter l’assemblée générale. Il a été très vite retenu par un des responsables du bureau qui était assis à ses côtés. Alors, tout a commencé par une discussion autour de l’organisation du sit in de ce lundi à Kaloum. Oumar Tounkara était largement opposé à cette décision, proposant une mobilisation au tribunal de Kaloum pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés.

 Nous devons éviter les gros vents, certains sont en prison, ils se battent pour leur liberté. Mon combat n’est pas pour vous décourager mais, dans un combat il faut mesurer le rapport de force (Oumar Tounkara)

« Nous devons éviter les gros vents, certains sont en prison, ils se battent pour leur liberté. Mon combat n’est pas pour vous décourager mais, dans un combat il faut mesurer le rapport de force, il faut le mesurer à juste valeur. Hier, difficilement ils ont accepté que ceux qui sont en prison mangent. On a des gens en prison, moi je crois que notre combat doit être comment les libérer, nous devons nous mobiliser massivement pour aller à la justice et demander leur libération. Aujourd’hui, tout combat que nous devons mener, c’est demander la libération de ces gens au lieu d’augmenter les prisonniers. Ma proposition, c’est d’aller au tribunal le lundi pour demander la libération de nos camarades au lieu d’organiser un sit in’’, a-t-il dit.

Je ne veux pas de contradiction entre nous, ou on est dans le combat ou on est pas. Si vous voulez qu’on arrête le combat, on va arrêter tout de suite (Aboubacar Soumah)

Malheureusement, ils étaient très nombreux, les enseignants présents y compris le secrétaire général Aboubacar Soumah qui ne voulaient pas du tout entendre cette proposition de l’homme qui se présente comme soucieux de la vie de ses camarades arrêtés.

‘’Je ne veux pas de contradiction entre nous, ou on est dans le combat ou on est pas [dedans]. Si vous voulez qu’on arrête le combat, on va arrêter tout de suite. Il n’y a pas de combat sans conséquence, si on a peur d’être arrêtés alors, on arrête le combat. On va reculer parce qu’on nous arrête, on va renoncer parce qu’on nous bastonne, j’avais vu cela très longtemps, je veux qu’on se respecte au sein de notre corporation. On a déjà dit sit-in, pourquoi revenir sur ça ?’’, a fulminé Aboubacar Soumah.

Ces réalités fâcheuses arrivent au moment où la négociation est suspendue depuis quelques jours entre le SLECG et le gouvernement. Les hommes d’Aboubacar Soumah ne comptent pas baisser garde, un sit in est donc prévu ce lundi dans la commune de Kaloum, centre administratif et des affaires de Conakry.

Mohamed Cissé

623 33 83 57

 

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