SLECG : rejet de la cotisation annuelle par l’internationale de l’éducation, un coup dur pour Aboubacar Soumah ? (Par Thierno Oumar Diawara)

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Depuis le retour de Soumah de la 108ème Conférence Internationale du Travail (CIT), tenue à Genève, en Suisse, et ses passes d’arme avec Mme Kadiatou Bah de l’autre Slecg, le syndicaliste fulgurant semble être dans le réfrigérateur. Une hibernation surprenante qui s’illustre par le contenu de la dernière déclaration du Slecg relative aux examens nationaux.

Dans ladite déclaration publiée samedi 29 juin 2019, le camarade Soumah se dit « soucieux de l’avenir des enfants ». Il appelle le corps enseignant à la mobilisation pour, dit-il, la réussite des évaluations des candidats aux différents examens. On le sait, l’année scolaire qui s’achève a été fortement perturbée par des grèves générales illimitées.

Le leader syndical Soumah a, cette fois, affiché une attitude insolite qui, amène à biens d’interrogations autour de lui. Connu pour sa position intransigeante face au gouvernement dans le cadre des négociations tripartites (Gouvernement-Syndicat-Patronat), le général Soumah est toujours resté droit dans ses bottes. Malgré les multiples menaces et autres intimidations, l’homme n’a jamais reculé, même face au président Alpha Condé.

L’internationale de l’éducation basée à Bruxelles a-t-elle intimidé le fan des enseignants guinéens ? Le camarade Aboubacar Soumah s’est-il rendu compte que son Slecg n’est pas reconnu par l’organisation mère ? Ou encore, le général Soumah va-t-il regretté d’avoir empêché les élèves, surtout les candidats de suivre les cours normalement ? Qu’est-ce qu’il se passe réellement au sein du Slecg du bouillant syndicaliste ?

Par ailleurs, s’il savère que les deux camarades rivaux, (Aboubacar Soumah et Kadiatou Bah) sont tous soucieux du bien être des enseignants guinéens et que le combat qu’ils mènent est dans l’intérêt exclusif de ces derniers, ils sont alors condamnés à se donner la main pour valoriser ce combat noble et légitime. Chemin faisant, c’est l’école guinéenne qui gagnerait dans la conjugaison de leurs efforts qui ne pourrait que favoriser l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.

Thierno Oumar Diawara, journaliste

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