La société de gestion et d’exploitation de l’aéroport de Conakry : les performances font des émules en Afrique

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Les résultats sont encourageants. Car, afin de tenir de rang, depuis 2011, l’aéroport international de Conakry bénéficie d’une modernisation complète.

Conakry, Hub aérien de l’Afrique Occidentale ? Assurément, la société de Gestion et d’exploitation de l’aéroport de Conakry (SOGEAC), société d’économie mixte créée en 1987 associant l’Etat Guinéen à des partenaires étrangers notamment les Aéroports de Paris management (ADPM), l’agence Française de développement (AFD), la chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux peut l’être.

Pour la Direction Générale, ‘’La SOGEAC ne négligera aucun effort pour assurer un service impeccable aux compagnies aériennes et aux usagers afin de faire l’aéroport de Conakry le hub qu’il doit devenir’’. Même si l’apparence défraichie de l’aéroport international de Conakry laisse penser le contraire, il demeure depuis 2011 et 2017 plus fréquenté avec une capacité de traitement atteignant 200.000 passagers et environ plusieurs milliers de tonnes de fret par an. On s’étonnera du volume important de vols en 2011, en hausse de 32% en 2015, période d’Ebola. La Gestion des bagages est relativement satisfaisante et demandait de sérieux aménagements pour améliorer les conditions de travail de ses locataires. L’aérogare nationale réfectionnée est en service. L’aire passagers s’étend sur une vaste superficie, celle du fret peut atteindre 21000 m2. Comment concilier la mission de service public qu’elle a toujours assurée avec sa vocation d’acteur économique, un monde régi par les implacables lois du profit ?

Pour la Direction Générale, le défi est de taille, mais il est réalisable. Les innombrables mesures prises pour l’amélioration des services, ont entrainé une croissance du flux important de passagers.

Un programme spécial a été aménagé pour faciliter le déplacement des passagers. Même les directives ont été données pour une meilleure prise en charge et l’assistance des voyageurs Guinéens et étrangers.

Cette offensive de charme n’est pas pour occulter l’incontournable gestion de la rationalisation et de l’exploitation du réseau !

Et cette rationalisation n’est pas synonyme de bradage. La Direction Générale réaffirme la prépondérance de la SOGEAC dans l’économie nationale : ‘’ il s’agit plutôt d’optimiser le réseau et de le rendre moins déficitaire et d’alléger la facture des passagers.’’ Selon la Direction Générale, le réseau étant déficitaire structurellement, avant 2011, les tarifs exercés sur le kilomètre sont loin de refléter les coûts réels. A titre d’exemple, le coût de revient dans la zone nord peut être cédé au profit de passagers.

Mieux, la Direction Générale a aussi réagi contre l’anarchie en imposant des normes de sûreté et de facilitation édictées par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Par Ailleurs un système de télésurveillance dans l’aéroport, sans oublier la réalisation des études de réhabilitation de l’aérogare des passagers, ainsi qu’un centre Directeur des opérations d’urgence ont permis à l’aéroport international de répondre à toute situation de crise, à l’instar d’Ebola, de sécurité ou de sûreté. Désormais, la clientèle affectionne les compagnies aériennes en raison d’un meilleur rapport qualité-prix des vols, de l’aménagement des horaires, de la qualité du service, et surtout pour la sécurité des vols et leur ponctualité.

Ces récriminations ne sont pas normales. Même s’il faut savoir que les phases amour-haine sont indispensables à la bonne construction. Une fois les travaux achevés avec le contrat obtenu par la Chine, sur délibération de la commission présidée par le Ministère des transports, ce qui nous semblait incompréhensible, ne serait-ce que des points de détail qui se régleraient à l’amiable. Il y’a néanmoins de notre côté, des erreurs à ne pas commettre.

La montée en puissance de l’aéroport international de Conakry !

Annoncé comme un investissement majeur pour le pays, l’aéroport international de Conakry démarre depuis 2011 doucement. Résolument moderne tout de verre ou d’acier, le nouvel équipement est entré en exploitation très discrètement. L’aéroport, dont la rénovation a été confiée par appel d’offres au Consortium Des Entreprises (CDE), accueille 59 vols par semaine alors qu’au 31 Décembre 2011, le solde été négatif. Détail significatif : dans l’esprit de beaucoup de guinéens, il n’était pas très opérationnel ; le grand public confond inauguration officielle et mise en service. Beaucoup de projets sont inaugurés avant leur mise en fonction. Depuis de 6 ans, l’aéroport reçoit aussi bien les vols réguliers que des charters.

Pis, les coûts trop élevés d’immobilisation, de maintenance et de mise en service des appareils imposés par la direction générale avant 2011, ont été l’un des freins de la fréquentions et des motifs de résultat faible. Maintenant, grâce à la Direction Générale, les services au sol, pour les avions et l’assistance en escale ne sont plus coûteux que ceux d’autres aéroports internationaux. Ce qui fait que l’ouverture du ciel guinéen est sereine, même en période d’Ebola avec 14 vols par semaine, doublée de résultats d’exploitation hors taxes et revenus payés à l’Etat, formidables et prodigieux en 2016 soit 21 milliards francs guinéens nets et en 2017 dans l’ordre de 34 milliards francs guinéens après déduction d’impôts dont la somme totale équivaut à 23 milliards francs guinéens.

Signe d’un bon démarrage depuis 2011

Plusieurs emplois directs sont créés et la capacité d’accueil est même insuffisante pour drainer presque les millions de passagers chaque année. Enfin, les résultats sont encourageants. La perspective d’un blâme sur la Direction Générale s’éloigne

Alioune BARRY

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1 commentaire
  1. Ismaël Diawara dit

    100 ans de contrat de bail…tu te contenteras de la croûte en avalant systématiquement ce semblant de « cadeau » du néo-coloniasme sans le moindre discernement. Allez visiter Jomo Kenyatta ou l’aéroport d’El Cairo avant de jubiler….

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