Sommet d’Abuja : la Cedeao pourrait élargir les sanctions aux membres du gouvernement

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Les Guinéens piaffent d’impatience. Le 60e sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui s’ouvre dimanche, 12 décembre prochain à Abuja, capitale fédérale du Nigeria risque de resserrer l’étau autour de la junte guinéenne s’il ne hâte pas le pas. L’institution sous-régionale qui exige la libération sans condition d’Alpha Condé et un chronogramme précis de la transition pourrait durcir les sanctions contre colonel Mamadi Doumbouya et ses hommes.

Selon une source bien introduite à la Cedeao, l’interdiction de voyager des membres du gouvernement Mohamed Béavogui n’est pas à exclure si la Guinée ne donne pas un signal positif aux exigences de la Cedeao.

La sortie récente du président sénégalais Macky Sall sur RFI dessine déjà ce qui se prépare dans les couloirs de l’institution.
« J’avais moi-même, comme tous les autres collègues, appelé les autorités guinéennes pour demander que le président Alpha Condé soit libéré. Parce que, quand même, une chose a été de faire le coup d’Etat,  il a perdu le pouvoir mais il doit pouvoir être libre de ses mouvements, libre de son action. Je pense qu’on doit quand-même libérer le président Alpha Condé, c’est le minimum qu’on puisse exiger de la transition guinéenne », a lancé M. Sall. Puis d’avouer à mots couverts que la Cedaao a été mise devant le fait accompli en Guinée et au Mali. Mais, compte y mettre un holà.
« Maintenant c’est arrivé on a essayé d’accompagner, mais ces  transitions doivent avoir un terme. On doit revenir à une situations normale, des autorités élues dans les élections libres et transparentes doivent prendre le relai».
Côté CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement) dont les membres sont sous sanctions de la Cedeao, c’est la course contre la montre. Colonel Mamadi Doumbouya fait feu de tout bois pour empêcher toute nouvelle sanction contre la Guinée. Des délégations sont envoyées dans certains pays pour tenter d’influencer les décisions du sommet d’Abuja. La diplomatie douce (soft power) a même été activée. Le réussiront-ils?

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