Sonfonia : découverte d’un corps sans vie, ce lundi

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C’est un corps sans vie qui a été retrouvé ce lundi,4 octobre 2021 à Sonfonia, non loin du rond-point de la T7, dans la commune de Ratoma. Le jeune dont l’âge n’est pas déterminé s’appelait Alhassane Barry. Selon les témoins, il ne vivait pas avec ses parents. Mamadou Samba Baldé, ami de la victime qui était auprès de lui jusqu’aux derniers instants, est revenu sur les circonstances de son décès. 

« C’est mon petit. Depuis avant-hier, il m’a dit qu’il a froid. Jusqu’hier,  il avait toujours froid. C’est ainsi que je lui ai demandé ‘’Petit qu’est-ce qui te fait mal. Il m’a dit que c’est tout son corps qui lui fait mal. J’avais un produit qu’on appelle Reliextra, je lui ai dit de me laisser aller acheter la bouillie pour lui avant qu’il ne prenne le médicament. Je suis parti acheter la bouillie il a bu un peu. Il m’a demandé de lui donner le produit, je lui ai donné le produit, il a bu. Je l’ai laissé ici, je suis parti vers la plaque.  Quelque temps après, je l’ai trouvé au carrefour 24 heures, il avait la tête baissée, il vomissait. Je lui ai demandé si jusqu’à présent ça ne va pas? Je lui demandé de me dire réellement ce qui lui fait mal, il m’a dit que c’est son ventre qui lui fait mal, je suis parti chercher de l’acacia, que j’ai mis dans un bidon. Et je suis parti acheter de la bouillie pour mille francs (1000fg) puisqu’il n’avait pas mangé.  Je lui ai donné la bouillie, mais entre-temps il a avait un sachet d’eau qu’il a bu d’abord. Quand il a bu ça, il a commencé à vomir encore. Quand il a fini de vomir, je lui ai donné la bouillie, je lui ai donné le produit dans le bidon. Il a pris une gorgée, il a continué à vomir ; ça c’était vers 16heure. Je l’ai laissé couché toute la journée. Aux environs de 22 heures, il a envoyé quelqu’un m’appeler. Quand je suis venu, il m’a dit de l’aider à venir là où vous avez trouvé son corps là. Je lui ai dit de se lever, il m’a dit qu’il ne peut pas marcher. Mais je lui ai dit que je vais aller acheter d’abord du pain pour lui pour qu’il puisse prendre encore les produits. Il m’a dit « ok, va m’acheter le pain. J’ai envoyé le pain et du jus gingembre. Quand il a fini de prendre ça, j’ai trouvé un taxi qui l’a envoyé là où il est décédé. Quand je suis venu, j’ai trouvé qu’il était couché sur le banc-là. Comme  je le taquinais pour qu’il puisse manger comme il se doit, il m’a laissé arrêté, il est monté sur le manguier-là. Je lui ai dit de descendre.  Quand il est descendu, je suis resté avec lui jusqu’aux environs de 02heure du matin. Je ne dormais pas. Et à 4heures, j’ai commencé à somnoler, c’est en ce moment qu’il m’a quitté, il est parti chercher de l’eau. C’est de là-bas il est tombé, il a crié en demandant de venir l’aider. Je l’ai soulevé pour le mettre sur le banc et il m’a demandé de l’eau.  Ce fut sa dernière parole. Il est décédé.  Je ne connais aucun membre de sa famille, c’est ici qu’on s’est connu. », a-t-il témoigné. dira-t-il entre autres.

Rayanatou Diallo est une femme qui a aussi côtoyé Alhassane. Elle dit qu’elle connaît la victime il y a 2ans de cela. Au début, il n’avait pas de problèmes mais elle dit que ces derniers temps ce dernier se serait fait accompagner par un groupe de jeunes qui l’ont fait dérouter. Et ce matin elle a été réveillé par la triste nouvelle. « Alhassane Barry qui est décédé là, c’est à la T7 ici. Je l’ai connu il y a plus de 2 ans. Je lui ai demandé ce qu’il est venu chercher ici, il m’a répondu qu’il s’est disputé avec son frère et ce dernier l’a chassé de chez lui. C’est ainsi que moi je l’ai approché.  Donc, il faisait mes petites commissions, je lui confiait les clés de ma maison. Si je quitte Madina, il m’aidait à transporter ma marchandise et il ne m’a jamais volée.  Mais on est resté dans ça, il a eu un groupe, il a commencé à fumer et à boire, même si je lui parlais il ne m’écoutait plus. J’ai demandé à mon mari de l’amener chez son grand frère. Un jour quand mon mari a quitté Madina , ils se sont croisés à SOS, de là ils sont partis chez son grand-frère. Mon mari a plaidé en sa faveur et son grand frère a accepté. Le petit n’a pas accepté de vivre avec son frère.  Et c’est ce matin que son ami avec lequel il passe la nuit, est parti taper à ma porte. Je pensais même que ce sont les enfants, j’étais encore au lit. Il a insisté, je me suis levé, je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a dit que Alhassane est décédé.  Il m’a demandé si je connais sa famille, ou si j’ai le numéro d’un membre de sa famille. Je lui ai dit non je n’ai aucun contact. C’est ainsi que je suis venu sur les lieux ici. Il n’a pas de femme,il me disait un temps qu’il voulait aller chez sa maman à Gueckédou. C’est un jumeau, il m’a dit que son  jumeau est à Coyah. J’avais tous leurs contacts, je les ai perdus. Mon mari est parti retrouver son frère à SOS. »

Selon l’adjudant chef , Diallo Mamoudou, chef de section adjoint de la première brigade du service d’incendie et secours de Ratoma qui était sur le lieu de découverte, Alhassane serait mort d’une mort naturelle,. Cependant il dit que seuls les médecins spécialisés peuvent le confirmer : « seuls les médecins peuvent clarifier les circonstances du décès. Parce que nous on nous a appelés pour nous dire qu’il y a une découverte de corps ici. C’est ainsi que nous sommes  venus, on a trouvé le jeune couché. »

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Au moment où nous quittons les lieux, aucun parent  biologique du défunt n’était encore là puisque ce dernier serait depuis un certain temps en compagnie de ses amis. Le corps sans vie de Alhassane a été embarqué dans un camion de secouristes pour l’hôpital. 

Christine Finda Kamano 

+224 622716900

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