Soumah chez Saïd : ‘’c’est le chef de l’Etat qui a demandé au médiateur de s’impliquer dans les négociations’’
Le principal meneur de la grève des enseignants Aboubacar Soumah et compagnons étaient lundi dans l’après-midi chez le nouveau médiateur de la République et ancien Premier ministre Mohamed Saïd Fofana.
Joint par Mediaguinee, le secrétaire général contesté du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a confié que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des négociations pour une sortie de crise. Ajoutant que pour le moment rien n’a été décidé.
‘’Le médiateur de la République a voulu comprendre la forme de ce mouvement de grève-là puisqu’il vient d’être nommé. Donc, le président lui a demandé à ce qu’il s’implique dans les négociations pour établir les points de nos revendications. Donc, il ne peut pas s’impliquer sans saisir certains paramètres. C’est pour cela, il nous a appelés pour qu’on puisse lui expliquer profondément les tenants et aboutissants de cette grève », explique le syndicaliste. Et de poursuivre : ‘’donc, nous lui avons donné des informations avec certains détails, il a pris très bonne note. Il dit qu’il va rencontrer qui de droit et après il va nous faire le feedback, de garder l’écoute ».
Par ailleurs, il rappelle que ‘’la grève continue et reste maintenue jusqu’à nouvel ordre, jusqu’au moment où ce que nous avons demandé, en tout cas les deux points que sont la levée de la suspension du salaire du secrétaire général du Slecg avec rappel et le payement intégral des 40% avec effet rétroactif à compter du mois de novembre, soit satisfait. Si les deux points sont satisfaits, maintenant nous suspendons la grève pour poursuivre les négociations sur le 3è point axé sur les 8 millions de francs guinéens. Les deux premiers points sont non négociables ».
Elisa Camara
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Je rêve ou quoi c’est Soumah qui prend l’avenir des écoliers en otage qui ose faire un chantage au gouvernement? Moi je serais Alpha, rien ne sera réalisé de ce qu’il dit « non négociable » car s’il accepte une seule de ces revendications, il faut pas être surpris qu’un jour qu’il menace le pouvoir la présidence même
la gouvernance de Condé est remplie de la haine de ethnocentrisme la guinne c’est la merde