L’étau semble se resserrer sur le général bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, déclaré vainqueur par la CNE. Après la Cedeao qui a rejeté son investiture tout comme celle du président du Parlement Cipriano Cassama, le Groupe ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) vient à son tour de condamner ‘’la prise du pouvoir par les armes’’ en Guinée-Bissau, petit pays lusophone coincé entre la Guinée et le Sénégal.
Le nouveau secrétaire général du Groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), l’Angolais Georges Chikoti, cité par la Deutsche Welle (DW, chaîne allemande) a déclaré mardi que la communauté internationale ne soutiendra personne qui prend le pouvoir par la force. Et il appelle à la stabilité en Guinée-Bissau et invite l’UA et la Cedeao à aider à résoudre la crise politique en Guinée-Bissau.
« Une présence militaire dans la région est nécessaire pour créer des conditions de stabilité » dans le pays, dit à la DW le premier lusophone à diriger l’ACP ajoutant qu’il dialoguera avec les organisations africaines « afin qu’elles puissent prendre cette question très au sérieux »
Sans attendre que le contentieux électoral soit complètement vidé par la Cour suprême de justice, Umaro Embalo et ses hommes ont pris possession des institutions de la république.
Le nouvel homme fort de Guinée-Bissau, soutenu par le Sénégal, a mis en place un nouveau gouvernement et chassé sans management les anciens dirigeants du pays.
Issa