Sur Twitter. Sidya Touré : ‘’ne bradez pas Simandou !’’

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Dans un tweet, le président de l’Union des forces républicaines (UFR) Sidya Touré a appelé à ne pas brader Simandou, « c’est un héritage mondial ». Ce tweet est une réponse au décret pris la semaine dernière par le président Alpha Condé annonçant l’ouverture de l’appel d’offres pour l’attribution d’un titre minier sur le gisement du minerai de fer des blocs 1 et 2 de Simandou…

https://twitter.com/SidyaOfficiel/status/1150778063166365698

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1 commentaire
  1. CONDÉ ABOU dit

    Ce problème de l’attribution du titre minier du Simandou (I et II) est lourd de conséquences pour le pays, et appelle à une profonde réflexion.

    Très franchement de mon point de vue, ce serait une catastrophe nationale sans précédent pour la Guinée si les entreprises Chinoises arrachaient le titre minier du projet Simandou 1 et Simandou 2.

    La raison n’est rien d’autre, que le désastre écologique, environnemental qui découlera de l’entrée en action de ces entreprises Chinoises sur le terrain du Simandou. Ces entreprises détruiront toute cette région soumise à l’extraction du minerai de fer, comme c’est actuellement le cas dans la région de Boké. De toute évidence, aujourd’hui, la Chine est en position de force vis-à-vis de la Guinée, dans le secteur minier.

    Mais, le pire c’est que la région naturelle du Simandou est écologiquement très différente de la région de Boké à tout point de vue.

    De toutes façons, l’exploitation des mines de bauxites à Boké par les entreprises Chinoises est vouée au bout du compte à une catastrophe sans précédent de façon indiscutable, puisque les effets désastreux commencent déjà à se faire sentir sur l’écosystème de Boké.

    Il serait souhaitable dans ces conditions, que l’exploitation de la mine de fer de Simandou, soit confiée à des entreprises non Chinoises, quitte à ce que la production soit vendue aux principales industries se trouvant en Chine, puisque tout le monde sait que l’essentiel de la production mondiale du minerai de fer se dirige vers le marché Chinois, qu’elle vienne de l’Australie, du Brésil et d’ailleurs.

    Pourquoi, nous risquons d’échouer lamentablement dans le contrat des 20 milliards de Dollars avec la Chine, c’est faute de n’avoir pas bâti notre plan de développement par rapport à la dette Chinoise, sur le modèle de coopération que la Chine a eu avec l’Ethiopie, un autre pays très endetté envers la Chine.

    Question. Pourquoi la Chine n’investit pas en Guinée, dans le secteur industriel, et l’exportation des produits fabriqués en Guinée, dans l’énergie photovoltaïque, le développement de l’hydraulique et l’agriculture comme elle le fait si massivement en Ethiopie ?

    L’Ethiopie a totalisé de 2000 à aujourd’hui plus de 12 milliards de Dollars US d’endettement avec la Chine, selon les Experts. Pourtant l’Ethiopie avec ses 108 millions d’habitants aujourd’hui, n’a pas de ressources minières, et continue pourtant de battre les records de performance depuis de longues années en Afrique.

    Selon Laurence Daziano Maître de Conférences en Economie à Sciences Po, membre du Conseil Scientifique de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), depuis 2005, l’Éthiopie fait partie des États Africains non pétroliers qui connaissent les plus forts taux de croissance, soit en moyenne 10 % par an.

    Les objectifs sociaux et éducatifs sont impressionnants puisque 100 % des enfants ont été scolarisés depuis 2015, alors que quinze Universités ont ouvert leurs portes depuis 2005.

    Au plan de l’industrialisation grâce a une main d’oeuvre de plus en plus qualifiée, l’Éthiopie a mis en place avec les Chinois plusieurs Zones Economiques Spéciales dont les productions (chaussures et vêtements entre autres) sont aujourd’hui vendues sur les marchés Européens et Nord-Américains !

    L’Ethiopie profite largement de la faiblesse des coûts de sa main d’oeuvre pour continuer de recevoir énormément d’investissements étrangers en provenance de Chine, de Turquie, d’Israël, de la Russie, du Brésil, de l’Afrique du Sud, des pays Arabes et de l’Inde.

    Ayons le courage de l’avouer et de dire encore une fois au Gouvernement de bien vouloir tirer une première évaluation indépendante de la coopération minière avec la Chine.

    L’attribution du titre minier du Simandou (1 et 2) ne doit pas être un nouveau boulevard ouvert grâcieusement aux entreprises Chinoises pour continuer de ruiner tout l’écosystème et l’environnement de la Guinée.

    La Guinée devrait pouvoir s’organiser pour maîtriser toute la chaîne de valeurs du minerai de fer, tout en se donnant la capacité de vendre le minerai Guinéen là où elle veut afin de payer la dette Chinoise, puisque c’est cet objectif qui en est l’une des véritables lames de fond de l’attribution de ce titre minier hautement strategique.

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