Togo : 4.000 personnes déplacées par les attaques jihadistes

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Le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent de débordements de la violence sur leur territoire.

La propagation des attaques de groupes jihadistes sur le territoire togolais à partir du Burkina Faso a fait plus de 4.000 déplacés dans le nord du Togo depuis le début de l’année, selon Lomé.

Petit pays d’Afrique de l’Ouest, le Togo a subi au moins cinq attaques dont deux meurtrières depuis novembre 2021 dans l’extrême-nord du pays, en proie à des incursions des groupes jihadistes présents de l’autre côté de sa frontière, au Burkina Faso.

« Au total, 789 ménages représentant 4.175 déplacés y compris les populations des pays voisins qui se sont réfugiées sur le territoire togolais – ont été identifiés », a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan, à la télévision jeudi soir.

M. Ayewouadan a affirmé que le gouvernement fournissait des vivres à ces ménages ainsi qu’un soutien psychologique et éducatif, notamment pour les élèves déplacés.

« L’objectif fixé, c’est d’abord de sécuriser ces personnes, de faire en sorte qu’elles continuent de vivre dans des conditions décentes et de favoriser à terme leur retour dans leurs localités d’origine », a-t-il ajouté.

Parmi ces personnes déplacées figurent des Burkinabè ayant fui les attaques jihadistes perpétrées dans leurs villages.

L’Agence nationale de la protection civile (ANPC) avait recensé en juin dans la préfecture de Tône (extrême-nord du Togo), plus de 600 Burkinabè venus de Madjoari, dans le sud-est du Burkina.

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections jihadistes et les Etats côtiers voisins comme le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent depuis plusieurs années de débordements de la violence sur leur territoire.

Une récente série de raids frontaliers au Togo et au Bénin a confirmé ces craintes.

Le Togo a été frappé mi-juillet par une attaque sanglante menée par des « individus armés non identifiés », selon l’armée qui n’a pas communiqué de bilan précis, parlant de « plusieurs morts et quelques blessés ». Des médias locaux avaient quant à eux évoqué des bilans allant de 15 à 20 civils tués.

AFP

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